Line-up sur cet Album
Leah Kirby - Chant Chris Hill – Guitares/Chants Nick Campbell - Batterie Matt Frederick – Basse/Chant Greg Putnam - Chapman Stick/Basse 6 cordes/Chant
Style:
Hard Rock glamour & funkyDate de sortie:
18 juillet 2008Label:
Locomotive RecordsQuel etrange album que ce Black Light Messiah ! Tout droit sorti des mimines de Chris Hill, fondateur et guitariste du groupe Jam Pain Society et responsable de cet OVNI américain (encore un), ce skeud n’est pas à mettre entre toute les mains, tant son style et son hétérogenité peut dérouter. BLM étant le premier skeud de ce jeune groupe, n’allons pas non plus casser pour casser, car il y a de très bonnes choses (certes qui cotoient de mauvaises ondes), et il est important de ne pas juger hativement de la sorte les natifs de Raleigh.
Si vous tenez absolument à les caser quelque part, disons que le style hard rock est celui qui se rapproche le plus de leur musique. On sent nettement que le fanatisme de Kiss et l’adoration de Mothers Finest ne sont pas étrangers à la création de cet album. Toutefois, il est à noter quelques particularités : le chant, limite soul et variet, les rythmes, franchement funky par endroit, et les dérapages plus ou moins controlés vers d’autres horizons.
Et c’est cela qui peut perturber. Autant Wasted, Here it Is, Secret ou encore Flavor nous confirment de manière rugueuse et rapante la direction générale décidée par le groupe, emmenée par un magnifique The Ride dont Ace Frehley (Kiiiiiiiiiiiss) a apporté ses fameux soli, autant à l’écoute de morceaux (trop) poussifs comme Monster Mind, on est en droit de se poser des questions quand à la qualité d’écriture (7-Second Smile) et l’intérêt de placer ci et la des influences trop diverses comme sur Erase et Wrapped around, qui sont pourtant de très bons morceaux, mais dont on ne voit pas trop la place ici.
L’impression générale est donc mitigée. On a l’impression que Jam pain Society cherche encore un peu à se caler dans un franc hard rock à la sauce funky et teste ce qui sort de leurs trippes sans se poser trop de question. Attention, quand on est trop dans un trip, on risque de se retrouver seul, et ca serait bien dommage car JPS a beaucoup de ressources, tant musicalement que niveau prod. Arrivant assez bien à faire ressortir le côté glamour (You made me) et le côté funky (Choose your machine) de leur musique, on peut espérer un prochain album un peu plus cohérent.
SON.
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