Jinjer – King of Everything

Le 2 août 2016 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Tatiana Shmailyuk : Chant
  • Roman Ibramkhalilov : Guitare
  • Eugene Abdiukhanov : Basse
  • Dmitriy Kim : Batterie

Style:

Progressive Metalcore/Djent

Date de sortie:

29 Juillet 2016

Label:

Napalm Records

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10

Quand je reçois un dossier intitulé « Jinjer », je me dis que les expéditeurs sont juste dyslexiques et que « coool, ils se sont plantés et je vais avoir droit à une collection de photos de jolies rouquines ». Bon, en fait, je n’ai reçu « que » le dernier album, King of Everything, de Jinjer.

A défaut de jolie rouquine, on a une brune teigneuse au chant, un clone vocal de Gwen Stefani (No Doubt) qui ferait du growl majoritairement – et quel growl ! –, accompagnée de ses 3 acolytes ukrainiens. J’étais déjà tombé hasardeusement au cours de mes pérégrinations youtubesques – entendre par là que j’avais mis à défiler une random playlist en fond sonore pendant que je bossais sur mon PC – et l’écoute aléatoire de « Sit, stay, roll over », morceau clipé qui circule depuis fin octobre déjà, m’avait déjà interpelé.

L’écoute de l’album m’a tout autant interpelé, avec son genre metalcore à tendance djent. Autant les fringues, le look et les mouvements de crabcore dans ce courant me font toujours sourire, autant musicalement, c’est souvent très chiadé que ce soit au niveau des morceaux, de la technique ou de la production – oui, pratiquer un style musical à cette pointe d’exigence dans la maitrise instrumentale sans une bonne production, c’est un peu comme tenter de peindre Mona Lisa avec de la peinture Duluxe Valentine – donc bien moins risible. Et en dix titres, Jinjer montre qu’ils maitrisent leur sujet, du « Prologue » électro jazz avec une voix soul (morceau qu’on retrouve varié en finale sous le titre « Beggar’s Dance »), à l’enchainement brutalement core sur « Captain Clock », mêlant voix claire, jazzy, scandée/rappée et growl sur des riffs syncopés progressifs et des effets de technique djent. Le tout étant groovy, tant qu’à faire. L’atout majeur de ce groupe, par delà l’aspect instrumental consistant et maitrisé, est sans conteste la capacité vocale tout-terrain de sa frontwoman, tout au long de l’album.

Tout pour faire le bonheur des amateurs de gros son… Et vous pensez qu’ils ajouteraient une jolie rousse dans le package ? Penses-tu : même pas ! Bon, OK, là, on s’en fout un peu, la musique se suffit à elle-même pour te faire secouer tout ce qui est possible de secouer.

Un très bon 3ème album donc, après « Cloud Factory » (2013) et « Inhale. Don’t Breathe » pour le quartet ukrainien qui propose à la fois qualité et variété, complexité et accessibilité, mélodie et violence brutale… « L’album de la maturité » comme on dirait généralement d’un 3ème album.

A écouter en envoyant des baisers aux anges…

Tracklist:
1. Prologue (2:56)
2. Captain Clock (4:55)
3. Words of Wisdom (3:45)
4. Just another (4:22)
5. I speak Astronomy (6:04)
6. Sit, stay, roll over (4:30)
7. Under the Dome (5:01)
8. Dip a Sail (4:22)
9. Pisces (5:15)
10. Beggar’s Dance (2:11)

Facebook: https://www.facebook.com/JinjerOfficial/
Site officiel: http://jinjer-metalband.com
Soundcloud: https://soundcloud.com/jinjermetal
Spotify: https://play.spotify.com/artist/7o6cOczXTB8ioTAAJTbESf
Deezer: http://www.deezer.com/artist/2544561
Youtube: https://www.youtube.com/c/jinjermetalband

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