Line-up sur cet Album


  • Joe Bonamassa : Guitare et chant
  • Tina Guo : Violoncelle
  • Hossam Ramzy : Percussions
  • Eric Bazilian : mandoline, hurdy-gurdy, saxophone, guitare, vocals
  • Mahalia Barnes : choeurs
  • Juanita Tippins : choeurs
  • Gary Pinto : choeurs
  • Anton Fig : batterie
  • Reese Wynans : piano

Style:

Blues

Date de sortie:

23 Juin 2017

Label:

Provogue

Note du SoilChroniqueur (Erikillmister) : 10/10

Un Bonamassa live et acoustique, ça vous branche ? C’est en effet la nouvelle livraison du talentueux guitariste américain que je suis chargé de vous faire découvrir. On connaissait le New new-yorkais à l’aise sur plusieurs registres, oscillant entre blues et hard rock, voire même aux frontières du Heavy Metal (avec Black Country Communion), on le découvre ici dans un style un peu plus dépouillé, dans le prestigieux Carnegie Hall de New-York, pour un show de très haute volée.

Revisitant ici quelques uns de ses albums les plus emblématiques, tels que « Blues de Luxe » ou « Black Rock », le virtuose n’hésite pas à aller là où on ne l’attend pas forcément, osant par exemple une version ralentie et émouvante de « Song of Yesterday », seul extrait figurant sur ce live de sa période Black Country Communion. Le guitariste chanteur va également piocher dans les chants traditionnels de la vieille Amérique pour se les réapproprier, à l’instar de Springsteen avec « How can a poor Man… » ou bien « This Train » qu’avait réactualisé avant lui Woody Ghutrie. Son dernier opus, « Blues Desperation », est également bien représenté avec pas moins de quatre extraits, certes orchestrés différemment. De toute façon, cet album est bourré de trouvailles (« Mountain Time »), constellé de pépites (« Woke up dreaming, driving towards the Daylight »). Pour ceux qui connaissent les versions antérieures de « Blue and evil », qu’ils jettent une oreille sur celles qui figurent ici, tout simplement grandiose ! Et que dire de l’extraordinaire version de la chanson titre du film « The Rose » ? Cette mélancolique ballade contant la tragique fin de Janis Joplin est sublimement interprété par un Bonamassa en transe, réussissant à m’arracher quelques larmes…

Joe Bonamassa a su s’entourer pour l’occasion de « pointures ». En effet, si la présence d’Anton Fig, connu pour ses participations aux albums d’Ace Frehley (KISS) et de Gary Moore, mais aussi de Bob Dylan et Paul Simon, comme celle du pianiste Reese Wynans (Stevie Ray Vaughan) semblent logique, on s’étonne un peu plus de voir la virtuose violoncelliste Chinoise Tina Guo figurer ici, jusqu’à ce qu’on découvre son implication absolue dans le projet. Il en va de même pour le songwriter et multi-instrumentiste Eric Bazilian, acceptant de jouer humblement les seconds couteaux pour le guitariste new-yorkais. L’alchimie fonctionne, et cette dreamteam est redoutable d’efficacité !

Il est clair que ce double live ne s’adresse sans doute pas aux plus obtus d’entre vous, car il est quand même très éloigné de l’univers Metal à proprement parler, le seul lien pouvant être à la rigueur le passé de Bonamassa avec Black Country Communion mais, franchement, pour ceux d’entre vous qui aiment le blues classieux, quand la musique atteint un tel degré de perfection, il serait dommage de passer son chemin ! L’émotion à l’état pur, ça se respecte !

Tracklist :

CD 1 :
1 This Train
2 Drive
3 The Valley runs low
4 Dust Bowl
5 Driving towards the Daylight
6 Black Lung Heartache
7 Blue and evil
8 Livin’ easy
9 Get back my Tomorrow

CD 2 :
1 Mountain Time
2 How can a poor Man stand such Times and live?
3 Song of Yesterday
4 Woke up dreaming
5 Hummingbird
6 The Rose

Site officiel : https://jbonamassa.com/
Facebook : https://www.facebook.com/JoeBonamassa/
Youtube : https://www.youtube.com/user/JoeBonamassaTV

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