Line-up sur cet Album
- Julian Bells – Guitare, chant
- Chris Dabrown – Batterie
- Manu Redhgead – Basse
Style:
Hard rockDate de sortie:
2012Label:
Klonosphere / Season Of MistNote du Soilchroniqueur (MetalFreak):8/10
Il est un côté de l’Atlantique qui nous a depuis longtemps habitué à un son bien gras, stoner à souhait, digne descendant des Black Sabbath, influence avouée et assumée, Grand Magus ou d’autres groupes estampillés grunge à l’époque, tels Alice In Chains ou les génies stoner de Monstermagnet.
Oui, les USA semblent avoir donné de bonnes idées aux Nantais de Jumping Jack pour produire leur premier album car d’entrée, on plonge dans une combinaison réussie entre stoner, hard rock et heavy metal et ce qui frappe particulièrement, c’est le son : puissant à souhait.
Chaque musicien du trio semble avoir fait un énorme travail sur son instrument! L’enregistrement et une partie du mix ayant été donnés à la fois à Alexandre Liagre au Stokesound Studio (Clisson), le reste du mix (au Drudenhaus Studio) et le mastering (Master Lab System) donnés à Xort (ex-Anorexia Nervosa), responsable déjà du son de Ultra Vomit, Vorkreist ou Drastus : Le résultat est alors à la hauteur des productions US avec un rendu qui donne la sensation de venir tout droit de là bas.
Pour deux années d’existence et un premier album après un EP « Cows and whisky » remarqué, la surprise est totale : il se dégage à la fois une énergie et une maturité chez ce trio dignes de leurs influences.
Dès l’ouverture, avec « She made no resist », on nage en plein Alice In Chains avec son chant tantôt posé, tantôt hurlé ; « Wet desert », lui, se veut être un bon compromis entre Monstermagnet pour la musique et Sebastian Bach pour le chant.
Rares sont ceux qui, dans un registre stoner, ont un chant aussi clair : dans le genre, on oscille plutôt en général dans des voix rocailleuses entretenues à la clope et au Bourbon : là non, on se rapproche plus d’un Skid Row première époque ou d’un Nick Holmes dernière période et le mélange s’avère réussi.
« Trucks and bones » nous propose onze titres pour autant de brûlots bien sentis : c’est propre, c’est carré, et nul doute que si on était dans un pays quelque peu moins frileux et plus « couillu » pour passer du metal dans les médias, on peut aisément supposer que des morceaux comme « Churches flames », « Wet desert », l’énorme « Into my eyes » et son refrain imparable, les hypnotiques « Taxidermic sensation » ou « Siren’s blast », les rapides « Crystal tree » ou « Fucking holydays » ou l’écorché « Neverth » passeraient en boucle sur les ondes et on se prend à rêver de ce que le résultat peut donner sur scène : Julian Bells le dit lui-même en interview « je pense que nos concerts sont plus balèzes que ce qu’on fait sur CD (…) » (source Rock Hard)… on imagine ce que ça doit être.
Vivement qu’on vérifie ça de visu…
Premier album réussi, on attend la suite avec une impatience certaine !
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