Note de la SoilChroniqueuse (Migou) : 7,5/10 + (Antirouille) : 8,5/10

[Voix Off] Ce soir, dans votre nouvel épisode de “Le Casque et La Plume”, Mémé se penche sur le cas de Kamizol-K. Et pour l’accompagner, un chroniqueur inoxidable, l’Antirouille !

>> C’est un album totalement Kafkaïen que nous avons ici. Car avec Kamizol-K, nous nous transformons, non pas en KanKrelas, mais en sauterelles bondissantes. C’est Karrément hallucinant, l’énergie qui déborde de ce premier album, “Exile”, après deux EP “Awakening” et “Rising” qui portent bien leur nom. N’est-ce pas, Antirouille ?
– Ah mais tout à fait, ma chère Mémé ! Né en 2015, le groupe nous éveille à sa mixture metalo hardcorienne en 2018 avec « Awakening« . Ils s’élèvent en grandissant un an plus tard et nous proposent “Rising”.
– Donk, avec “Exile”, ils prennent le large, komme nos ados qui un jour quittent le nid douillet pour voler de leurs propres ailes ?
– C’est cela ! Ils ont pris des parrains, comme Get The Shot et Upon A Burning Body, et suivent leurs traces. Cela s’entend sur cet album.
– Peut-on parler d’album de la maturité ?
– C’est leur premier album ! On dira plutôt qu’il s’agit de la pierre angulaire de l’édifice Kamizol-K. Le premier palier vers une ascension dont on ne doute aucunement qu’elle les mènera vers des sommets.

>> Ainsi que cela a pu être dit en entame, nous avons donk un jeune groupe qui mêle les multiples influences (Hardcore, Thrash, Death Metal, punk…) de ses 6 membres. Et parmi eux, il est à relever un duo de sKreamers, féminin-masculin. Quelques growls viennent ponctuer les Kris, offrant un jeu de voix sur l’album assez intéressant. Quelques passages en voix Klaires, toujours dans un esprit parlé/Krié, jamais à donner dans le popisant. Par rapport aux premiers EPs, on retrouve un peu plus des Khoeurs qui ont fait les beaux jours du Hardcore New Yorkais, ces Khoeurs qui invitent à faire Korps et à jumper dans tous les sens. En Live, ce doit être une boucherie sans nom !

Les riffs rappellent ceux de Anthrax, les guitares jouent sur les harmoniques naturelles komme UABB. C’est incisif, précis et hyper travaillé ! La basse est d’une présence qui donne le frisson, déjà dès le premier morceau, “Insanity”, elle nous montre à partir de 1′ qu’on ne passera pas à kôté de son jeu. Alors que celui de la batterie mène la danse des tempos, qui oscillent entre rapidité et breaks d’une lourdeur à faire pâlir d’envie les pachydermes du zoo de Lyon (euh…. y a-t-il seulement un zoo à Lyon, la ville dont ils sont originaires ?) komme à 2′ sur “Horny Time”. Et là-dessus quelques petits samples en forme d’interludes « Sims-cinématographiks » pour nous laisser reprendre une once d’air dans les poumons avant de nous faire rekracher le tout par un upperkut de riffs. C’est d’une efficacité sans nom !

– A qui le dis-tu, Mémé ! J’ai adoré cet album de Kamizol-K ! Grosse évolution depuis le dernier EP “Rising”. Les breakdowns sont beaucoup plus appuyés, le son est meilleur. La basse joue pour beaucoup dans le son lourd des breaks. Ils se rapprochent doucement de Get The Shot. Je l’écoute en boucle, c’est nerveux comme pas possible et écrasant !
– Oui, Antirouille, je suis d’accord. C’est nerveux, entraînant , ça nous fonce dedans comme un Kamikaze fou. Et si nous nous penchons sur les titres, on y voit le kôté percutant du bisyllabe pour la plupart. Quant aux morceaux en eux-mêmes, 3 minutes en moyenne, ça bastonne, komme diraient les jeunes ! Une déflagration…
– Des riffs acérés comme la lame d’un coupe choux, une rythmique à coucher un malade des nerfs. Tout y est, Mémé.
– Et surtout, je salue le travail de Komposition. Riche et recherché, dans l’air du temps, sans tomber dans la facilité. En d’autres termes, c’est un bain de jouvence sans nom !

Boucherie sans nom, efficacité sans nom, bain de jouvence sans nom. Eh bien ce sans nom en a un : Kamizol-K

Mon cher Antirouille, il ne me reste plus qu’à te remercier pour cet entretien.
Quant à vous, à bientôt pour un prochain numéro de…. “Le Casque et la Plume” ! Je vous laisse , avec en générique :

COUPEZ ! [En off, on entend : “Nan mais, t’as entendu ? C’est vraiment très bien, c’t’album ! Quelle claque !…”]

Tracklist :

1. Insanity (2:00)
2. Soseiji (3:35)
3. Undo (3:34)
4. Get Away (3:34)
5. Devil PT (3:12)
6. Stand Up (3:06)
7. Rat Trap (3:10)
8. Hatred (3:23)
9. Horny Time (3:08)

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