Line-up sur cet Album
Maurizio Iacono - Chant Jean-François Dagenais - Guitares Stéphane Barbe - Basse Max Duhamel - Batterie
Style:
Thrash-death de bûcheronDate de sortie:
2008Label:
Nuclear BlastCataclysme n.m. (gr. kataklusmos, inondation). 1. Grand bouleversement, destruction causés par un phénomène naturel ou de toute autre nature. 2. Bouleversement dans la situation d’un groupe humain ; désastre.
Même si de grands bouleversements, il n’est jamais vraiment question avec Kataklysm, quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense, force est d’avouer qu’en terme de destruction le combo de Montréal, se pose là. Nos canadiens avaient surpris et abusé leur monde avec « In The Arms Of Devastation » (2006), leur précédente réalisation, témoignage d’un léger tournant musical assumé. Léger, car même si le son Kataklysm(ique) restait le même, une légère évolution pouvait néanmoins être décelée sur les parties de batterie, moins mises en avant, laissant ainsi plus de place à la mélodie pour s’exprimer.
Sans surprise, le groupe nous revient en cet été 2008 avec un « Prevail » à la formule somme toute semblable, à savoir un death-thrash à la fois brutal et mélodique combinant les éléments ayant fait sa réputation. En guise de brutal, la formation reste sur ses acquis, avec au chant l’alternance grunts/screams si reconnaissable de Maurizio Iacono, son charismatique bûcheron de vocaliste. Autre élément : les guitares, toujours très incisives. Des gros riffs à la pelle, bien heavy et bien gras, mais suppléés par des soli d’une extrême fluidité. Comme nous l’avons évoqué précédemment, la section rythmique est plus en ‘retrait’ (restons relatif tout de même), mais les blasts furieux sont toujours de mise aux moments importuns.
Pour ce qui est du fond, « Prevail » continue en toute logique le virage amorcé sur son prédécesseur, proposant aussi des titres plus mid-tempo par moment (bien plombés, mais mid-tempo), sachant ainsi calmer le jeu … et c’est sans doute ce point qui fera tiquer quelques inconditionnels, les Canadiens donnant là l’étrange et (presque) dérangeante sensation d’être restés en vitesse de croisière, se contentant de sortir un bon album, histoire d’honorer ses engagements, mais sans réelle conviction ni prise de risque. Cet album ne surprend pas, en fait.
Au final, les canadiens nous offrent un bon album de gros death qui tâche, c’est ce que l’on demande à Kataklysm depuis quelques années maintenant et c’est ce qu’ils nous envoient dans la tronche, qui s’en plaindra ?! Pour le moment personne, mais il faudra tout de même veiller à débrancher le pilotage automatique à l’avenir.
A noter, que les heureux détenteurs de l’édition digipack pourront joindre l’image au son avec un DVD live enregistré lors de la dernière tournée, tabernacle !
Cet album plaira : aux fans de bourrin-mélodique
Cet album ne plaira pas : aux fans de true-brutal-gore-metal, aux goths et à Massimo Garcia
BODOM.
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