Line-up sur cet Album
- Jonas Renkse - Chant
- Anders Nyström - Guitare
- Roger Öjersson - Guitare
- Niklas Sandin - Basse
- Daniel Moilanen - Batterie
Style:
Progressive MetalDate de sortie:
24 avril 2020Label:
Peaceville RecordsNote de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 9/10
Une belle année pour tout fan de doom est une année où My Dying Bride, Paradise Lost et Katatonia sortent un album chacun, à un mois d’intervalle. Après le sublime opus de My Dying Bride (sorti début mars), voilà Katatonia qui ajoute un nouveau chef d’œuvre à sa discographie (en attendant le nouvel album de Paradise Lost qui envoie du lourd, mais je vous en reparle dans un mois).
Je trouve que les prouesses dans ce disque tournent autour du chant de notre cher Jonas. Il exploite davantage ses capacités vocales (comme dans « Behind The Blood »), et c’est qui fait tout le charme de l’album, contrairement au précédent (chronique ici) où les mélodies, orchestrées par la batterie et piano, étaient au centre de l’attention.
C’est donc là la différence principale qu’on ressent en écoutant ce City Burials comparé à ses derniers prédécesseurs… bien qu’il reste toujours dans la veine du prog, dans la continuité de ce qui a été fait. On retrouve l’empreinte musicale unique de Katatonia avec quelques nouveautés, notamment sur le premier single dévoilé, « Lacquer », où la batterie sonne électronique et les mélodies sont régies principalement par la voix et le piano (plus que dans les autres titres). C’est très original, j’avais déjà un bon avant-goût de l’album dès la sortie de ce single.
Un album émouvant, mélancolique comme sait bien le faire le roi de la mélancolie : Katatonia. La mélancolie est le plus légitime de tous les tons poétiques, c’est le bonheur d’être triste. La tristesse est une émotion qui réside en chacun d’entre nous, même le plus heureux, et que de joie qu’une aussi belle musique pour la bercer.
Si l’intégralité de cet album est coup de cœur, ce dernier bat encore plus la chamade pour « City Glaciers », « Vanishers » (en duo avec la belle voix d’Anni Bernhard), « Flicker » et « Lacquer ». Le trophée du morceau le plus « technique » de tous, avec une guitare qui se fait bien entendre (surtout avec un solo de quasiment minute), est décerné à « Untrodden ».
Un grand BRAVO et MERCI Katatonia pour cette belle merveille (sauf pour cette pochette sombre et laide).
Tracklist :
1-Heart Set To Divide [05:29]
2-Behind The Blood [04:37]
3-Lacquer [04:42]
4-Rein [04:21]
5-The Winter Of Our Passing [03:18]
6-Vanishers [04:56]
7-City Glaciers [05:30]
8-Flicker [04:45]
9-Lachesis [01:54]
10-Neon Epitaph [04:32]
11-Untrodden [04:29]
Bonus Tracks available on various formats
12-Closing Of The Sky [05:26]
13-Fighters [03:37]
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