Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9 /10

Quand on n’est pas obligés de prouver à sa môman que le rock ‘n’ roll n’est pas mort (John Diva), on a droit à des groupes qui prônent la revanche de ce genre !
Et pas n’importe comment : avec un putain d’album bien énergique qui fleure bon le Sunset Strip de Los Angeles et tout plein de références et d’influences à aller chercher dans le hard rock et le sleaze glam des années 80.

C’est ainsi que ce troisième album des américains de Kickin Valentina nous ramène dans ce que le genre nous a proposé de mieux depuis bien des années : bref, pour la cure de Jouvence et de rafraichissement, c’est par ici !
En neuf titres bien cartons pour autant de hits potentiels, le quatuor confirme tout le bien qu’on a pu penser d’eux. A croire que c’est d’une facilité déconcertante que de composer des titres accrocheurs aux refrains imparables et aux plages musicales irrésistibles.
En tout cas, Kickin Valentina nous envoie du décibel, du riff, du chœur aux « hey hey » à rechanter à tue-tête et de l’énergie avec une facilité qui frôle l’insolence ! C’est catchy au possible et ça fout une patate incroyable à chaque écoute !
Que demander de plus ?

On ne va pas se mentir, on parle ici d’une réel coup de cœur artistique, de ceux qu’on n’a que très (trop ?) rarement : on a eu le premier Skid Row à la fin des années 80, qui n’hésitait pas à coller de beaux relents heavy dans sa musique, Kickin Valentina prend un peu le même chemin : rock ‘n’ roll, énergie (mot-clé de cette chronique), talent de composition suffisant pour nous composer neuf pépites qu’on se collera sans discontinuer dans le lecteur pour en faire un album de chevet !
Bref, ceux qui aiment le Skid Row des deux premiers albums, le The Almighty de Soul destruction , le Dirty Looks de California free Ride qu’on accouplerait avec des AC/DC, Cinderella et même le Bon Jovi des premiers albums.
Clairement, que du bon ! On peut presque parler d’un must-have pour tout adorateur du genre…

Bref, un album quasiment irréprochable à s’envoyer entre les oreilles sans modération !
Pourquoi « quasiment » ? Tout simplement parce que 39 minutes, avec une telle qualité, c’est définitivement trop court !

Tracklist :

1. Freak Show (3:44)
2. Somebody New (4:42)
3. Rat Race (3:42)
4. Strange (4:41)
5. Looking For Me (4:35)
6. War (4:45)
7. Heart Tattoo (4:53)
8. End Of The Road (4:12)
9. The Revenge Of Rock (4:03)

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