Kill Ritual – The Opaque and the Divine

Le 7 juillet 2020 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


David Alusik - Basse / Steve D. Rice – Guitares, Claviers, Choeurs / Seamus Gleason - Batterie / Brian "Chalice Blood" Betterton - Chant. Guests : Andy La Rocque - solo guitare sur 3 / Chris Lotesto - solo guitare sur 7 / Joey Concepcion - solo guitare sur 6.

Style:

Power / Thrash Metal

Date de sortie:

27 mars 2020

Label:

Dissonance Productions

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

Et de cinq !
Dix ans de carrière et déjà cinq albums dans la musette, et pas n’importe quels albums.
L’histoire commence en 2010, le groupe s’articule autour du bassiste Danyael Williams (ex-Dark Angel), du batteur Wayne DeVecchi (ex-Doom Society, ex-Hellhound, ex-Imagika), des guitaristes Roberto « Peck » Proietti (ex-Eldritch) et Steve Rice (Imagika, ex-Gotham) et du chanteur Josh « Crimson » Gibson (ex-Severpull). On passera sur les nombreux soucis de line up qui ont fait qu’il n’y a jamais eu deux albums de Kill Ritual sortis avec la même formation et il ne reste désormais plus que Steve Rice comme membre originel.

Mais, l’air de rien, que ce soit avec “The serpentine ritual” (2012), “The eyes of Medusa” (2014), “Karma machine” (2015), “All men shall fall” (2018) et ce “The opaque and the divine”, Kill Ritual se complaît à nous asséner un power / thrash metal très old school dans son approche et très moderne dans sa production.

En huit titres particulièrement puissants, Kill Ritual nous fait tour à tour penser à Iced Earth, Sanctuary, Manowar, E-Force ou le Queensrÿche lors de sa période la plus… musclée. Le tout est hyper carré, racé, d’une puissance phénoménale et la production de monsieur Andy LaRocque y est pour beaucoup dans le résultat final !

Huit titres, plus de trois quarts d’heure de furie alliant l’agressivité du thrash metal et les mélodies propres au power metal, le tout magnifié par un chant à la croisée des Geoff Tate et Steve Benito (ex-Heir Apparent), Kill Ritual nous laisse sur le cul à quasiment chaque morceau, avec mentions particulières au surpuissant “The veil of the betrayer” (le plus épique de l’album, avec un passage Floydien du plus bel effet au milieu d’une furie de riffs phénoménaux) sur lequel Joey Concepcion (The Absence, ex-Sanctuary, Ex-Armageddon, ex-Symphony Of Malice) vient nous gratifier d’un solo bonus.

On peut aussi parler d’un “King of fools” au refrain imparable sur lequel l’excellent chanteur Brian « Chalice Blood » Betterton (Enchanter, Dirt, ex-Image Beyond, ex-Moltens Lore, ex-Enemy Remains, ex-Breed of Kaos), arrivé en 2019, module sa voix et fait tour à tour penser à Geoff Tate et Bruce Dickinson. Et Andy LaRocque vient même placer un solo de guitare dessus !

Mais mettre en évidence ces deux titres ne doit pas faire croire que les six autres sont en dessous, loin de là : chacun est une petite baffe à lui tout seul et l’addition de tous ces titres forme un tout pour un album absolument démentiel !

Clairement, ce cinquième album de Kill Ritual est une des plus belles surprises de ce printemps et il convient de ne pas passer à côté sous peine de louper quelque chose de grandiose !
Hautement recommandé.

Tracklist :

1. Rest in Pain (4:35)
2. Dead God (5:43)
3. King of Fools (feat. Andy La Rocque) (5:00)
4. World Gone Mad (5:36)
5. Praise the Dead (6:40)
6. The Veil of the Betrayer (feat. Joey Concepcion) (7:59)
7. Touch the Dark (feat. Chris Lotesto) (5:09)
8. A Child to Die for Again (6:20)

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