Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’une fois la première écoute passée, cet album m’a collé une patate incroyable !! Kissin’ Dynamite, je suis bien obligé de l’avouer honteusement, je ne m’en étais pas préoccupé plus que ça jusqu’à ce que je les vois en live le 26 mai dernier au Metal Grésifest huitième du nom. Là, j’y ai vu un groupe à l’énergie incroyable, bourré d’ondes positives communicatives, qui a su transmettre l’énergie de sa musique à un public conquis. C’est bien simple, ça partait de partout. On en a pris plein les yeux et plein les oreilles. C’est là que tu te dis que les albums du groupe, tous relativement excellents, et bien tu vas te les réécouter avec une autre oreille.

Depuis 2007 que le groupe existe, et sous le même line up s’il vous plait, le quintette allemand se plait à nous balancer un album tous les deux ans, réglés comme un coucou helvétique. C’est après Steel of Swabia (2008), Addicted to Metal (2010), Money, Sex and Power (2012), Megalomania (2014) et Generation Goodbye (2016) [Lien vers la soilchronique] que le groupe nous sort un live (sur une année impaire, dis donc !) avant que vienne exploser dans nos oreilles ce Ecstasy offrant treize titres (dont deux en bonus) pour 55 minutes qui passent à vitesse grand V.

Et boum, d’entrée, on se prend un hit en puissance avec un “I’ve got the Fire” qui met de suite… le feu ! Que ce soit en concert comme en concert, Kissin’ Dynamite met une conviction hallucinante dans ses titres et on se sent obligés de secouer la tête en tapant du pied. Imagine le bordel quand, en plus, tu dois taper la chronique en même temps que la musique passe ! Et en rythme s’il vous plait !

C’est clair que lorsqu’un album s’ouvre sur une telle bourrasque, ça pose déjà des jalons plus qu’intéressants ! Et la suite ne baisse pas niveau énergie ! “You’re not alone” se veut moins rapide mais toujours vitaminé au possible : et en plus le groupe continue de privilégier l’efficacité avec un refrain imparable, au chœurs très “whohohoho” qui le rend accrocheur.

Et ce constat reste en vigueur tout le long de l’album. “Somebody’s gotta do it”, l’explosif “Ecstasy” sur lequel Anna Brunner vient pousser sa gueulante, “Superhuman”, le nerveux “ Placebo”, le plus mid tempo et heavy “Breaking the Silence”, “Waging War”, “One more Time” et son refrain impeccable, le plus intime “Wild Wind” et le final en apothéose “No Time to wonder” sont autant de tubes en puissance qui nous donne envie de sauter partout et hurler les refrains à tue-tête.

Même les deux ballades, intelligemment réparties en cinquième et onzième position, sont juste sublimes…

Alors oui, j’ai de gros regrets de ne pas m’être plus intéressé que ça à ce groupe on-ne-peut-plus explosif, qui donne envie de faire la fête toute la nuit ! “It’s Time to party”, on peut sans complexe la faire avec cet album qui finit aussi fort qu’il débute, avec deux titres particulièrement explosifs en sus le reste qui ne démérite pas. D’ores et déjà un must !

Tracklist :

01. I’ve got the Fire (4’32)
02. You’re not alone (4’28)
03. Somebody´s gotta do it (3’53)
04. Ecstasy (feat. Anna Brunner) (4’10)
05. Still around (4’17)
06. Superhuman (4’12)
07. Placebo (4’01)
08. Breaking the Silence (4’35)
09. Waging War (4’17)
10. One more Time (4’05)
11. Heart of Stone (4’30)
12. Wild Wind (Bonus) (3’48)
13. No Time to wonder (Bonus) (4’28)

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