Line-up sur cet Album
Tuomas Rounakari : Violon Shamanviolin Cane : Guitare Matson : Batterie Jarkko Aaltonen : Basse Juho : Guitare, Accordéon Jonne Järvelä : Chant, Guitare, Percussions
Style:
Metal FestifDate de sortie:
03 Aout 2012Label:
Nuclear BlastNote du Soilchroniqueur (Celtikwar): 9/10
Il y a quand même dans cette noirceur qui nous entoure quelques courts moments de gaieté qui nous extirpent à cette tristesse dominante. Pourquoi pleurer sans cesse? Pourquoi se battre sans raisons? A quoi cela peuvent nous servir toutes ces émotions négatives sans cesse mises en avant dans ce bas monde et surtout à cette époque où tout va de travers…
Les finlandais de Korpiklaani ont compris notre souffrance et pour la onzième fois depuis « Hunka Lunka » en 1996 viennent nous fournir un nouveau remède issu des forets nordiques.
Sorties des profondeurs des pins nordiques, avec son quatrième opus « Spirit Of The Forest », les finlandais sont maintenant devenus une référence en matière de folklorique. Considérés comme des véritables druides du style, ils nous délivrent sans cesse quelques recettes issues de la froideur du Nord afin de réchauffer notre corps et de se libérer l’esprit. Avec « Voice of Wilderness » le remède simple mais toujours efficace était « Beer, Beer » , ou encore le bien connu « Vodka » tiré de « Karkelo » et « Tequila » sur le plus récent « Ukon Wacka » Korpiklaani c’était fait une bonne réputation, et le bonheur des foules en festival.
Ce coup ci avec « Manala », les druides reviennent avec de nouveaux remèdes, pas foncièrement nouveaux ni étonnant, mais ce sont les traditionnels « Kunnia » et « Rauta » ( honneur et acier) qui ont le pouvoir de nous rendre le bonheur. Il fallait quand même y penser. On n’en avait presque oublié les bases.
La matière première pour les fabriquer reste la même, une rythmique bien appuyée, pour chauffer le tout, des violons et accordéons venus qui mélangent le tout, bien évidement sous les incantations de Jonne Järvelä et son timbre particulier. Il faut quand même savoir q’un chêne c’est un chêne, que rien ne ressemble plus à un flocon de neige que petit frère qui viendra l’année prochaine. Pourquoi ces dires, simplement pour appuyer le principe que Korpiklaani joue du Korpiklaani et que rien ne ressemble plus à un de leur album que le suivant, non pas qu’ils soient un manque d’inspiration et finissent par être lassant, loin de là, mais que ceux qui n’avaient pas accrochés aux premiers et ceux qui sont en constante recherche de nouveauté passent leur chemin. Les amateurs de Korpiklaani sont ceux qui au comptoir ne changeront pas, tant que la bière et bonne il faut remettre la même sans réfléchir, et mine de rien ce que l’on peut passer comme bonne soirée de cette façon. Le Celte parle en connaisseur.
Nous, on est comme des enfants lors d’un concert de Korpiklaani, on attend que les grandes personnes nous racontent leurs histoires, on aime entendre leur légendes venus des froides forêts nordiques, on adore danser la ronde sous les airs de violons. A chaque concert, on se doute que cela ressemblera au précédent, mais il faut y aller, en même temps c’est à chaque fois si bon…
A l’aube des ténèbres ce « Manala » nous remet un peu de baume au cœur. Toujours aussi festif, il nous pousse à sourire. La joie, comme la bonne humeur, longtemps absentes reviennent peut à peu. On se souvient des dernières danses, vivement quelles reprennent.
Véritable croisement entre un nain de guerre et un elfe, Korpiklaani ne peut que nous enchanter et faire le bonheur autour de lui.
1. Kunnia
2. Tuonelan Tuvilla
3. Rauta
4. Ruuminmultaa
5. Petoeläimen Kuola
6. Synkkä
7. Ievan Polkka
8. Husky Sledge
9. Dolorous
10. Uni
11. Metsälle
12. Sumussa Hämärän Aamun
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