Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

C’est après Kozh Dall division (2017) et Memories (2018) que le guitariste / chanteur Laurent Plainchamp (ex-Holy Host, ex-Mystik, ex-No Return, ex-Kristendom, ex-Artsonic, ex-Mercure), accompagné du bassiste Jay (Akiavel), revient avec un troisième album Deaf mute.

Faire de la musique sur une thématique autour d’un sourd-muet, en appelant ses titres de “1” jusqu’à “10”, fallait aimer le principe de la prise en contre-pied.
Et on adhère !
Laurent Plaichamp / Kozh Dall laisse développer son thème au moyen d’un death / thrash metal pour le moins old school, dans lequel il n’hésite pas à incorporer pas mal de progressif et de heavy metal, avec quelques sonorités modernes histoire d’actualiser le bouzin, et le tout avec une atmosphère très sombre !

Kozh Dall aime jouer sur les contrastes, et est capable de nous surprendre tout au long des 40 minutes que durent ces dix titres, relativement difficiles d’accès mais très vite addictifs dès lors qu’on rentre dans l’univers des deux artistes.
Evidemment, il faudra plus d’une écoute pour s’imprégner de toutes les subtilités qu’offre ce Deaf mute.
Parce que, bon, on ne va pas se mentir, ils ne nous facilitent pas la tâche lorsqu’on écoute cet album : énigmatique, inquiétant, varié et riche, le concept du mutisme vécu par un sourd-muet par définition limité dans sa capacité à s’exprimer n’en est que plus flippant !

Et c’est en ça que Deaf mute devient bien plus qu’un simple album à classer entre le précédent et le suivant, mais bel et bien une œuvre forte aux sensations contrastées qu’il convient de s’écouter plusieurs fois pour pouvoir ne serait-ce qu’espérer l’apprivoiser.
Sublime !

Tracklist :

1. 1 (4:38)
2. 2 (4:28)
3. 3 (3:44)
4. 4 (3:21)
5. 5 (3:16)
6. 6 (4:30)
7. 7 (4:00)
8. 8 (3:49)
9. 9 (3:59)
10. 10 (3:44)

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