Line-up sur cet Album
- Marco "Maki" Coti Zelati - Basse, Claviers
- Cristina Scabbia - Chant
- Andrea Ferro - Chant
- Diego Cavallotti - Guitares
- Richard Meiz - Batterie
Style:
Metal GothiqueDate de sortie:
14 octobre 2022Label:
Century Media RecordsNote du SoilChroniqueur (Le Marquis Arthur) : 9,5/10
Dire que c’est un groupe plus vieux que moi alors que j’aurais aimé les connaître bien avant. Lacuna Coil est un groupe italien qui nous vient du Milanais et dont la réputation n’est plus à faire. Depuis 1998 (et en fait même avant), ils maîtrisent magnifiquement bien le Gothic rock à tel point qu’ils étaient présents dans Guitar hero III avec la chanson « Closer ». Mais tel un champion ne restant pas sur ses lauriers, ils ont petit à petit dévié sur le Gothic Metal et ça leur réussit bien, l’album précédent « Black Anima » a démontré qu’ils le gèrent sans problème.
Et cette fois avec Comalies XX ils restent très dignes de leur réputation, quel magnifique album, bravo.
Comme beaucoup de groupes, ils ont utilisé de manière astucieuse le temps qu’à donné les confinements de la crise sanitaire pour concevoir et composer.
Mais plus que cela, il semblerait que ça les a même inspiré, je trouve qu’une forte réflexion interne et personnelle émane de cet album, émotionnellement ça m’a plus frappé que dans l’album précédent.
La mélancolie est totalement présente ici, mais tout à fait normale pour ce genre de musique. Mais ce qui m’a vraiment fait apprécier cet album, c’est que la mélancolie ici est présentée avec tristesse, mais pas une tristesse qui se lamente, au contraire elle semble se métamorphoser en force prodigieuse, je pense que c’est ce que transmet la musique de cet album.
Et c’est loin de me déplaire, c’est magnifique, et ils subliment l’ensemble avec la puissance du Metal justement, ce qui en fait presque une mélancolie épique, pour les mélodie en tout cas.
Côté chant nous avons avons toujours cette dualité entre celui de Cristina et celui d’Andrea, avec des textes sur les émotions, l’amour perdu, la rupture et les lamentations.
C’est presque, non, c’est lié à des ressentis aux cinq blessures de l’âme : abandon, trahison, injustice, rejet et humiliation.
Il est plus qu’évident que ce sujet leur sert d’inspiration pour écrire les paroles. La voix d’Andrea y incarnant la rage et la colère qui en découle et celle de Cristina évoque elle le chagrin et le ressenti.
Et 2020 a du être l’élément déclencheur pour la conception de cet album, la période devait s’y prêter en plus, sachant que l’Italie fut le premier pays européen le plus touché.
Mais dans cet album il est aussi question de circonstances plus récentes : je dirais que la guerre d’Ukraine aurait inspiré la chanson « Angel’s Punishment » puisque la thématique de celle-ci est la guerre, la destruction et qu’au début on entend des messages radio.
A un moment il me semble avoir entendu ’14 mars’ en italien, époque où le conflit avait commencé à prendre de l’ampleur. Mais la chanson qui a le plus retenu mon attention c’est ‘Daylight Dancer’, elle est beaucoup plus violente que les autres, voire presque agressive, mais pas forcément brutale, j’y ressens malgré tout quelque chose de recherché et de très travaillé, ça n’est pas anodin à mon avis alors que la chanson parle d’une personne enterrée, mais on croirait presque enterrée vivante (non, rien à voir avec Sakrifiss). Une autre chanson qui m’a beaucoup plu c’est ‘The Ghost Woman and the Hunter’ que, de mon goût personnel, je trouve la plus belle de l’album. Mais tout l’album est beau, il est un succès.
J’ai pu les voir en concert lors du Plane’r fest à Lyon en juillet dernier (durant lequel j’étais photographe pour mon cher acolyte Quantum), eh bien je serai ravi de pouvoir voir cet album en live prochainement, j’aimerais bien !
Tracklist :
1 Swamped (03:32)
2 Heaven’s a Lie (04:07)
3 Daylight Dancer (03:46)
4 Humane (03:41)
5 Self Deception (03:27)
6 Aeon (02:04)
7 Tight Rope (03:37)
8 The Ghost Woman and the Hunter (04:12)
9 Unspoken (03:39)
10 Entwined (03:52)
11 The prophet said (03:38)
12 Angel’s punishment (03:24)
13 Comalies (04:31)
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