Note du SoilChroniqueur (Arno) : 5,5/10

Ne me jugez pas, j’ai sincèrement aimé « In a Reverie » (1999). Pas maintenant non, mais à l’époque oui. J’avais la vingtaine, je devais certainement trouver Cristina Scabbia canon, y avait un truc un peu nouveau dans la musique de Lacuna Coil, ou tout du moins de différent, bref je n’ai pas à me justifier non plus.

Ensuite, je crois me souvenir avoir écouté « Karmacode » (2006) notamment pour la mauvaise reprise d’« Enjoy the Silence » de Depeche Mode et, depuis, plus rien. Il faut dire que je n’ai jamais compris l’orientation musicale de la formation qui, plus elle vieillissait, plus elle s’évertuait à pratiquer une musique post adolescente pas plus dérangeante que du Evanescence doublée de plans Métalcore au niveau des rythmiques. J’ai déjà dit que c’était inintéressant ? Non ? J’y viendrai.

Certes il y a quelques trucs sympas, comme les airs de Gojira au cours de « Layers of Time » mais, l’un dans l’autre, c’est surtout du Linkin Park protéiné avec un chant féminin. Par conséquent, si je conçois parfaitement que ce nouvel album ravira des oreilles encore novices tant il est propre, bien produit, et porteur de mélodies facilement fredonables sous la douche, il devrait laisser de marbre ceux qui, comme moi, considèrent que tout a été dit par The Gathering entre « Mandylion » (1995) et « How to Mesure a Planet ? » (1998). Inintéressant.

Tracklist :
01 : Anima nera
02 : Sword of Anger
03 : Reckless
04 : Layers of Time
05 : Apocalypse
06 : Now or Never
07 : Under the Surface
08 : Veneficium
09 : The End Is All I Can See
10 : Save Me
11 : Black Anima

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