Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Le mail de Stormspell Records, lorsqu’il décrit la musique de LeadBreaker, avait tout pour m’intéresser : “Diesel-fueled, high-octane, pedal to the metal, fist-pumping, neck-breaking heavy metal headbanging mania for fans of early Raven, Anvil, Warfare, Accept, Motörhead… and everything 80’s”.
Il est clair que le vieux nostalgique que je suis allait directement jeter une oreille attentive sur les huit titres que propose ce groupe suédois formé en 2017.
Ces quatre amoureux du heavy / speed metal traditionnel nous offre aujourd”hui leur deuxième album après un “LeadBreaker” sorti en 2020 et il renferme à lui tout seul toute l’attitude et l’atmosphère des groupes précités.

Il faut dire que, d’entrée, avec un “Overdrive” qui hume bon le petit speed metal influencé par la NWOBHM, on part sur les chapeaux de roues : on nage en effet dans le bon vieil Anvil de “Forged in fire” qui aurait bien écouté les albums d’Atlain ou de Talon.
La voix aiguë de Daniel Olsson se prète d’ailleurs parfaitement au style.
Plus heavy, proche d’un Accept de la grande heure, “Bitchtit highway” est la parfaite invitation au headbanging en serrant le poing. Il n’en faut pas plus pour se dire qu’on tient un quatuor qui a tout compris à la musique d’il y a quarante ans. Il est clair que les plus nostalgiques vont adhérer directement.
Tout y est : rythmique en béton, couplet et refrain imparable, duels de guitares, section rythmique “à l’ancienne”.
Le voyage dans le temps est on ne peut plus touchant.

Et la suite n’est que pures réjouissances : on a droit à une alternance de titres heavy au mid tempo ravageur (“Bitchtit highways”, le très Omen “Hammer of vengeance”, “Meat heart”) avec des titres purement speed metal et accrocheurs (“Overdrive”, “The machine”, “Riot”, “Omerta”, “Electro raider”) et n’hésitent pas à se montrer plus épique avec des titres qui peuvent monter jusqu’à six (“Omerta”), voire sept minutes (“Riot”).

En bref, les plus nostalgiques vont assurément ressortir toute la panoplie du bon vieux metalleux des mid eighties (bracelets cloutés, vestes à patches, badges…).
Quant à LeadBreaker, on espère qu’ils vont continuer à rendre hommage à cette musique intemporelle avec d’autres albums du genre.

Tracklist :

1. Overdrive (4:55)
2. Bitchtit Highway (5:16)
3. Hammer of Vengeance (5:46)
4. The Machine (5:13)
5. Riot (7:09)
6. Meat Heart (4:49)
7. Omerta (6:30)
8. Electro Raider (3:18)

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