Line-up sur cet Album
- Leather Leone - Chant
- Thiago Velasquez - Basse
- Braulio Azambuja - Batterie
- Vinnie Tex - Guitares
- Marcel "Daemon" Ross - Guitares
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
21 Mars 2018Label:
Rubicon MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
L’air de rien, Shock Waves, jusque là seul album de Leather, date quand même de 1989. D’un autre côté, la toujours charmante Leather Leone n’a pas chômé : sept albums avec Chastain, un autre avec Sledge Leather et quelques groupes dans lesquels elle a pose furtivement sa voix (Malibu Barbi, Rude Girl), la miss est toujours restée active dans le milieu.
Mais voilà : Leather, ça reste Leather. Quand on a sorti un jour un album de la trempe de Shock Waves, on est en droit d’attendre, d’espérer ou de fantasmer un retour. C’est donc en 2016 que les choses se précisent avec un tout nouveau line up qui a notamment joué en live avec Rob Rock : ainsi, c’est (bien) entourée de Vinnie Tex (Viking Throne, ex-Endless War, ex-Repugnant Gore, ex-Horned God, ex-Unearthly, ex-Sentença) et Marcel « Daemon » Ross (Mistrust, ex-Neutralis, ex-Imago Mortis, ex-Painside, ex-Prophecy) aux guitares, de Thiago Velasquez (Painside, Statik Majik) à la basse et de Braulio Azambuja (Gutted Souls, Incognosci, Vulgar, Avec Tristesse, ex-Diva, Siriun, ex-Syren, ex-Unearthly, ex-Abstratus, ex-Magistra, ex-Mama Feet) à la batterie que la Belle nous balance ce bien nommé II presque trente ans après son premier album sous le nom de Leather.
Et l’air de rien, si on s’ingurgite les deux albums de Leather, on a du mal à se dire qu’il s’est passé 29 ans entre les deux sorties. Leather perpétue un Heavy Metal somme toute classique, qui n’a pas grand chose à envier à Warlock, que ce soit niveau musique, comme au chant énergique de la Belle.
D’entrée, “Juggernaut” met les pendule à l’heure avec son refrain redoutable, véloce à la limite du Speed Metal, à l’instar d’autres titres rapides capables de nous coller une énergie positive et la banane pour la journée : il suffit de s’écouter, outre “Juggernaut”, des petits brûlots comme “The One” et son intro très Motörheadienne, “Hidden in the Dark”, l’ébou-riff-ant “Let me kneel” et son refrain imparable ou le final en apothéose “Give me Reason” pour en être convaincu.
Les mid tempo ne sont pas en reste aussi : que ce soit “The Outsider”, “Lost at Midnite”, le plus mystérieux “Black Smoke”, “Sleep deep” ou “American Woman”, chaque titre se veut accrocheur et donne une furieuse envie de secouer la tête.
Même la ballade “Annabelle” est réussie, oui, clairement, ce II est une belle petite réussite.
On ne peut qu’applaudir des deux mains ce retour aux affaires de Leather : maintenant, on espère un troisième album avant 2047, ça nous ferait plaisir.
Tracklist :
1. Juggernaut (3’15)
2. The Outsider (4’31)
3. Lost at Midnite (4’34)
4. Black Smoke (4’41)
5. The One (3’17)
6. Annabelle (5’37)
7. Hidden in the Dark (4’50)
8. Sleep deep (4’24)
9. Let Me Kneel (3’53)
10. American Woman (4’22)
11. Give me Reason (4’01)
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