Leningrad Cowboys – Buena Vodka Social Club (Mexico, Siberia) ...
Line-up sur cet Album
- Trop nombreux
Style:
Bringue’n’ RollDate de sortie:
28 octobre 2012Label:
SPVNote du Soilchroniqueur (Nickox) : 7.5/10
Amateurs de groupes délirants, fans inconditionnels de Mr BUNGLE, WALTARI, CARNIVAL IN COAL, FANTOMAS, BLOOD HOUND GANG, j’en passe et d’autres… voici l’OVNI qui va pouvoir compléter votre collection. L’avantage majeur étant que cette fois-ci vous pourrez le faire écouter à tout votre entourage car les Cow-boys de Leningrad sont nettement moins sauvages, techniques (certains diront élitistes, hermétiques) que les différents spécialistes du crossover cités plus haut. Autant il est parfois très simple de catégoriser certains groupes, de voir leurs influences directement et de les mettre dans une petite case… ou en tout cas de donner comme indice au futur auditeur la racine principale du style pratiqué : Heavy Thrash, Black/Death, Doom Epique… Je vais donc essayer d’en faire de même, mais difficile de ne pas faire tenir l’étiquette sur une ligne entière !
Je ne vois qu’un style pour qualifier nos joyeux drilles, le leur ! Le Bringue’n’Roll !!!
C’est-à-dire une musique parfaite pour boire de la vodka en jetant les verres en l’air, jusqu’au prochain mètre à avaler. La racine est bel et bien le Rock alcoolique festif. Mais on y retrouve des influences de rockabilly, des yéyés des années 60, de l’accordéon, du sirtaki. Des parodies de groupes, de style ou de chansons phares de l’histoire du rock viennent teinter le tableau digne des fresques communistes de la guerre froide. Cette titubation musicale oscille entre le rock et la bourrée, le ska, la musique turc des derviches tourneurs. Une sorte de mélange fou entre le thème de Benny Hill à la sauce raï soviétique métallisée. Vous avez dit étrange ?
Venons en maintenant à leurs origines : contrairement à leur nom, ce groupe est finlandais et s’est fait connaître par un film dont ils étaient les héros. BUENA VODKA SOCIAL CLUB est déjà leur 11ème album depuis 1989, sans compter tous les lives, les bandes originales de film, c’est d’ailleurs assez dur à suivre et tout comme leur line up … une chronique ne permet pas de faire le tour de toutes les pérégrinations et élucubrations de ce groupe tellement il semble y en avoir.
Voici un petit tour plus détaillé de quelques chansons :
« Machine Gun Blues » : Pour les fans d’Emir Kusturica, une batterie de cuivres est hyper présente. Un rock’n roll balkan accompagné de lead d’orgues hammond nous est délivré, ça sautille, c’est une sorte de ska ultra festif délirant, vous pouvez entamer la première bouteille, ici ça chante déjà !
« All we need is love »: Place à la balalaïka, mélangée avec une guitare blues/funk… surtout ne pas chercher de cohérence avec les autres chansons…
« Drill a hole ! » : Parodie de « Let there be rock » associé à un thème sirtaki, solo de perceuse au beau milieu du morceau en alternance avec des parties instrumentales très orientales en scandant « Drill a hole in your head »! Le délire total à la fin qui pourrait très bien être un extrait d’un film de série Z : un gars hurle en se faisant percer la tête !
« Gimme Your Sushi » : Ce morceau aux paroles très stupides commence sur un rythme qui aurait pu être pris aux Forbans (avec des claps tous les 2 temps) qui se transforme en vieux rock’n roll puis se termine par un génial passage instrumental ultra blues aux influences de Santana et des Blues Brothers.
« Rock’n roll Show » : Intro à la Shakira, voire Ina Modja suivi d’un rock tonitruant entre Tito&Tarentula et Nashville Pussy.
« I Kill the dog ! » : Le flamenco s’invite sur cette chanson en partie chantée en espagnol, Rodrigo et Gabriela n’ont qu’à bien se tenir. Puis les Gypsies du rock envoient du bois avec un bon gros hard and heavy Rock!!
« Gasolina » : Chant Partisan bolchévique, coeur de l’Armée Rouge
« BVSC » : Hard FM, Hair rock parodie complète de Scorpions, Bon Jovi, Europe
« Frijoles Y LAger » : petite instrumentale digne d’un numéro de magie dans le cirque du Bolchoï
« Wash your Ass » : Enorme son sur une composition proche de que faisait Alice Cooper dans les années 70.
« Mule » : Gigantesque slow avec énorme solo de saxo, certains aspects me font penser à une parodie de Pink Floyd. Magistral morceau de fin.
Délirants, pétillants, alcoolisés, décalés et variés, les Leningrad Cow-boys se font plaisir et c’est très communicatif. On est séduit par leur dérision, la multitude d’influences rock et leur éclectisme ! Les Vachers Rouges nous distillent tout au long de cet album la déclinaison de ce qu’ils aiment servir sur glace aux auditeurs bien chauds. Leur Bringue and Roll, sorte de Cucaracha Russe est à consommer sans modération.
Finie la guerre froide, place à la chaude rigolade. Une seule philosophie : « On n’a qu’une vie alors quel que soit notre âge on s’éclate à faire du rock sans complexe » (pour emballer une fois que t’es bien bourré, ou que le(la) partenaire l’est ! )
1 Commentaire sur “Leningrad Cowboys – Buena Vodka Social Club (Mexico, Siberia)”
Posté: 16th Avr 2012 vers 22 h 11 min
Hello!!
Merci bien pour cette chronique par un armateur de metal!!!!!!! Chella lutte finale!!!!!!!! Mon camarade!!!!! C’est vrai q’un ptit coup de rock à Billy c’est pas mal!!!! En plus les yéyés heavy metaleux, c’est comme Claude François qui chante du Motorhead!!!!!! Il faut l’entendre pour le croire!!!
Mon cher ami, je crois te reconaitre parmis ces lettres imprégnées d’éthanol au gout tourbé, ça me rappel de bons souvenirs iodés au BDC (attention danger… ne pas prendre au pied de la lettre!!!).
Heureusement qu’il nous reste du bon temps comme disais le chanteur d’Aibourn!!!!!
Les copos dans le slip ça gratte dur!!!!!!! HEAVY METAL dans ton futal!!!!!!!!
Futal Metal!!!!
Merci encore dem’avoir fait découvrir ce groupe!!!!!!!
Yeah!!!!!
Tu sais qui!!
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