Line-up sur cet Album
Leo Ekström Sollenmo - Batterie / Viktor Gustafsson - Chant / Christoffer “Totte” Thyrhaug - Basse / Valentin Papp - Guitares / Isak Anakin Koskinen Rosemarin - Guitares.
Style:
Speed MetalDate de sortie:
27 mars 2020Label:
High Roller RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
On va finir par le savoir : dès qu’un groupe de heavy / speed metal pointe le bout de son nez, pour peu que ça piétine allègrement le côté old school de la force, ça me titille de suite les pantoufles !
C’est comme ça : il y a des labels comme Pure Steel Records ou High Roller Records qui m’offrent mon lot de sonorités à chercher dans les années 80 et ce nouvel EP des Suédois de Lethal Steel a de quoi me mettre le cervelet en ébullition ! Et hop, un petit tour sur la bio et direct je me mets à froncer le sourcil : comment se fait-il que je n’ai jamais entendu parler de ce groupe formé en 2011, qui a sorti un demo en 2012 et un premier full length (“Legion of the night”) en 2016 ?
Parce que, je ne veux pas passer pour le rouspéteur de service, mais à l’écoute de ces quatre titres, Lethal Steel, dont la majorité des membres sont issus de la scène extrême, est tout ce que j’aime ! Rapidité, fluidité, attitude old school, attaque des titres comme il y a trente-cinq ans, maîtrise technique inhérente au genre.
Oui, Lethal Steel nous propose un heavy metal de la scène scandinave et aurait certainement eu sa place aux côtés de Oz sur les compilations “Scandinavian Metal Attack” des mid eighties. A l’instar de leurs compatriotes d’Enforcer, Mindless Sinner ou Helvetets Port, le quintet se complaît dans un speed metal racé qui rappelle un tantinet le fameux “Evil’s message” (1984) des Danois d’Evil combiné avec un bon power metal à la façon d’un Omen époque « Battle cry« .
Quatre titres, fluides, enlevés, flirtant sauvagement avec les frontières du speed metal et de grosses influences à chercher dans la NWOBHM des premiers Iron Maiden !
Lethal Steel ne nous a certes pas sorti l’EP de l’année mais l’ensemble est suffisamment bien foutu pour que tous les adorateurs du genre jette une oreille attentive sur ces 18 minutes qui auront l’effet d’une cure de jouvence chez tous nos quadras / quinquas qui re dépoussiéreront leurs vestes à patches pour l’occasion !
Quant à moi, je vais de ce pas aller m’écouter leur album de 2016, ne serait-ce que parce que cet EP m’a vraiment plu !
Tracklist :
1. Weekday Refugee (4:50)
2. Stay Away (5:38)
3. Ge Allt (3:07)
4. City of Sin (4:48)
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