Lifestream – Post Ecstatic Existence
Line-up sur cet Album
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Style:
Black MetalDate de sortie:
09 avril 2015Label:
Emanations / Les Acteurs de l’Ombre ProductionsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Pour trouver des infos sur ce groupe, il va falloir se lever tôt !
On sait déjà que Lifestream s’est formé en 2012, à Bordeaux, que ce « Post ecstatic existence » est le premier jet, sorti en cassette dans un premier temps, puis en CD avec deux morceaux en plus par la suite. Et pour le reste, le line up, tout ça, va falloir fouiller un peu plus sur la toile.
Formé en 2012 par des membres issus des scènes black et death metal, Lifestream nous propose un black metal aérien et hypnotique souvent mélancolique, avec des côtés lugubres et occultes pas déplaisants.
Enregistré durant l’été 2014 au Darkened Studio ce premier album nous présente « différentes approches de la corrélation entre l’extase et l’effondrement (…) En ce sens, Lifestream est le mirage d’un bonheur accessible, le rayonnement d’une étoile morte, il représente le pont fragile liant l’humain au mystique, le ravissement à la folie ou encore la souffrance à la chute de l’individu. »
Le black metal du groupe se veut éthéré et hypnotique.
Après un premier titre court, débutant calmement avant d’entrer dans un black metal rapide, « Lifeless solace » débute à la Burzum, sur un rythme lent, sombre et atmosphérique, mélancolique à souhait à l’ambiance occulte.
C’est petit à petit que le titre va accélérer, tranquillement, avec un chant haineux, rauque, plus une légère réverb’. S’ensuit un black metal beaucoup plus soutenu lorsque les rythmiques vont commencer à s’emballer !
L’atmosphère générale reste glaciale au possible, le son est minimaliste et le tout transpire d’une misanthropie de tous les instants.
Si l’on arrive à trouver des petits côtés Burzum par ci, de la scène norvégienne par-là, Lifestream se démarque de ce côté old school grâce à quelques dissonances plus modernes et surtout bienvenues, donnant de la profondeur et de la richesse à une œuvre qu’on pouvait croire relativement basique lors des premières minutes.
Le long « Two faces » en est un exemple frappant : le début du titre propose des sonorités à chercher parfois dans le noisy avant de revenir sur des fondements plus basiques lorsque le chant arrive.
Offrant tour à tour des passages rapides alternés avec des breaks plus lents mais non moins intenses, les dix minutes de ce morceau passent à vitesse grand V.
Le chant, murmuré et écorché au possible, mais souffrant peut-être d’un peu trop de réverb’ qui le rendrait quelque peu rébarbatif à la longue s’il n’était pas régulièrement coupé par des plages instrumentales bien senties, laisse passer de bonnes vieilles sensations de malaise bienvenues.
Au final, « Post ecstatic existence » propose sept titres longs, des complaintes lancinantes aux rythmiques souvent rapides et intenses, avec quelque fois des mélodies bien senties lors de courts soli (« Parasite glory », par exemple), et de passages parlés donnant encore plus de force aux titres.
Lifestream joue un black metal qui se veut, malgré ses accointances avec les racines du genre, très moderne, brut au possible malgré des aspects mélodiques non négligeables, aussi atmosphérique qu’épique montrant une grande maturité de la part de musiciens apparemment aguerris.
Une expérience à tenter, elle ne laissera personne indifférent.
Tracklist :
1. Introspective Maze (2’53)
2. Lifeless Solace (6’06)
3. Two Faces (10’52)
4. Sad Thoughts Overdose (6’26)
5. An Unfathomable Dereliction (7’33)
6. Beyond the Seventh Heaven (8’53)
7. Parasite Glory (10’06)
BandCamp : http://lifestreambm.bandcamp.com/
Facebook : https://www.facebook.com/lifestreambdx
Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCgipOIMhYIpAyDh0b4SKelA
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