Note du Soilchroniqueur (Metalfreak): 7,5/10

Elle est de retour, en effet, la Carmelita Rosanna Ford, dite Lita !
Faut dire qu’elle était restée bien longtemps en dehors des projecteurs, la miss : entre l’album « Black » sorti dans une indifférence quasi générale en 1995 en pleine explosion grunge et son successeur « Wicked wonderland » (2009), beaucoup d’eau a coulé sous les ponts sans que Lita Ford ne fut pour autant oubliée.
Bon, ok, cet album du retour n’était pas la claque de l’année, loin de là. Et le pas a été grandement rectifié avec l’album suivant en 2012 (« Living like a runaway ») nous redonnant une Lita en pleine forme, revenant au son qui avait fait sa renommée en s(a)ignant une floppée de compositions prouvant un retour en puissance et chroniqué par notre Celte ici ( http://www.soilchronicles.fr/chroniques … -a-runaway ).
En soi, réentendre Lita Ford dans une forme similaire que lors des albums entre « Out for blood » (1983) et « Stiletto » (1990) avait de quoi rendre fou de plaisir nostalgique tout ancien fan de la belle.
Et il va de soi que ce live a de quoi les rendre dingues : ce live a du être maintes fois rêvé ou fantasmé par tout adorateur d’une belle affichant une cinquantaine glorieuse tant sur sa plastique que sur son état de forme.
Clairement, Lita Ford reste Lita Ford, dans le sens noble du terme.

Mais, car il y a un mais !
Si le fait d’écouter des anciens titres en live avec la furie dont elle est capable de faire preuve – écoutez « Can’t catch me » pour vous en convaincre –, il faut reconnaître que ce live de douze titres pour une heure de musique fait quand même office de service minimum au regard de la carrière de la guitariste / chanteuse qui est dans le métier depuis ses 17 ans en 1975 avec les Runaways, et en solo depuis 1979.
Alors oui, s’envoyer les anciens titres de « Out for blood » (1983) (« Out for blood »), « Dancing on the edge » (1984) (… euh, “Dancing on the edge”), “Lita” (1988) avec rien de moins que quatre titres “Back to the cave », « Can’t catch me », « Close my eyes forever » et « Kiss me deadly », “Stilleto” (1990) avec “Hungry”, et quand même cinq du dernier en date (“The bitch is back”, “Relentless », « Living like a runaway », “Devil in my head”, “Hate”).
Mais quid des albums “Dangerous curves” (1991), “Black » (1995) ou « Wicked wonderland » ?
Quid de quelques bombes comme « Lisa », « Dedication », « The ripper », « Blueberry », « Under the gun » ou « Lady killer » ?
Le format double CD n’eût-il pas été plus judicieux tant il y avait la place de nous ravir complètement avec une tracklist complète ?

Alors en effet, on peut se targuer de dire que l’ensemble de ce live est plus que correct, mais on reste malgré tout sur sa faim.
A moins d’un deuxième volet à paraître ultérieurement, on reste malgré tout sur sa faim pour peu qu’on est un tant soit peu fan de la belle.

Car il est vrai que l’ensemble ne souffre de quasiment aucun temps faible, hormis peut être la ballade « Close my eyes forever » qui, interprétée sans Ozzy Osbourne, manque singulièrement d’un grand quelque chose, le morceau ayant intrinsèquement beaucoup de force en duo.
Mais pour le reste, entre le titre d’ouverture « The bitch is back » (reprise d’Elton John sur la version limitée de « Living like a runaway »), le sensuel « Hungry », le puissant « Can’t catch me » ou le final « Kiss me deadly », il n’y a rien à jeter sur ce live enregistré au Canyon Club à Agoura Hills (Californie) en octobre 2012.

Content oui, mais frustré quand même.

(Too) short, but so sweet.

Tracklist :

01. The Bitch Is Back
02. Hungry
03. Relentless
04. Living Like A Runaway
05. Devil In My Head
06. Back To The Cave
07. Can’t Catch Me
08. Out For Blood
09. Dancing On The Edge
10. Hate
11. Close My Eyes Forever
12. Kiss Me Deadly

Site officiel : http://litafordonline.com/
Myspace : http://www.myspace.com/litaford
Facebook : https://www.facebook.com/litaofficial