Note du Soilchroniqueur (Celtikwar): 8/10

« He is back, the Man behind the Mask »

Voici un groupe qui nous a fait connaitre l’Eurovision ! Il faut dire qu’avant le « Hard Rock Hallelujah« , beaucoup d’amateurs de bonne musique n’avaient pas l’idée de ce qu’était ce concours de chant entre pays européens. Il aura fallu attendre 2006 (cela fait quand même dix ans) pour que tous les ans ont ait une pensée pour ces monstres finlandais qui ont réussit à amener de la bonne musique dans un concours qui frise souvent le ridicule.

Lordi ne se résume bien évidement pas à ce simple concours télévisé, c’est avant tout une formation de Hard Rock costumée qui enchaîne les très bons albums depuis ‘Bend over and pray the Lord‘ en 1999 mais c’est bien évidement avec ‘The Arockalypse‘ en 2006 que le succès devient planétaire et que les monstres sillonnent la planète. Ce quatrième opus a fait des Hard Rockeurs des superstars possédant même leur propre marque de Cola.

Mais ce qui monte vite retombe vite.

Le succès (très mérité) de Lordi s’estompe pourtant : bien que les albums suivants restent tous aussi bons (‘Deadache‘ et ‘Babez for Breakfast‘ en 2010), on parle de moins en moins des Monstres qui étaient en première page de tous les journaux. Une fatigue se fait peut être aussi sentir chez certains membres?

Qui a encore peur de nos jours du loup dans les bois…

Mr Lordi recrute en 2012 un nouveau batteur et une nouvelle claviériste, et c’est reparti pour un tour et on augmente même la vitesse : ‘To Beast or Not to Beast‘ en 2013, ‘Scare Force One’ l’année suivante et maintenant le tout aussi bon ‘Monstereophonic (Theaterror vs. Demonarchy)‘.

Arriverez vous à voire la tendresse du loup.

Il faut dire que Mr Lordi a beau être des plus effrayant, il a quand même la gentillesse de nos doter à chaque fois de très bons morceaux de Hard Rock. C’est peut être très simple, on prend le même chemin que celui tracé par Kiss, mais c’est toujours aussi efficace.

Prenez vous dans les dents le riff saccageur de  » Demonarchy » avec son rythme ultra rapide, le « Down with the Devil » est aussi accrocheur que le Lordi de l’époque des projecteurs. Avec cet opus on a bien évidement une nouvelle fois l’envie de hurler avec les monstres, mais pas parce qu’ils nous font peur.

Imaginez vous en pleine nuit, dans les bois, un soir de pleine lune, et là vous entendez une meute de loup hurler… Mais vous n’avez pas peur, un sentiment étrange vous prend, vous souriez, vous sentez votre cœur battre plus lentement, les poils se hérissent sur votre corps et vous vous mettez alors à hurler à votre tour…

Oui vous êtes aussi devenu un monstre sans vous en rendre compte.

Et ce n’est pas le groove du novateur de « Hug you hardcore » qui vous empêchera de montrer les dents. Cet album est à écouter d’une traite sans respirer…
Tout ce qui fait que l’on aime le Hard Rock est réuni pour une nouvelle démonstration de puissance de Lordi.

C’est envoûtant…

Depuis, on fuit le soleil.

Tracklist :

1. SCG8 : One Message Waiting
2. Let’s Go Slaughter He-Man (I Wanna Be the Beast-Man in the Masters of the Universe)
3. Hug You Hardcore
4. Down with the Devil
5. Mary Is Dead
6. Sick Flick
7. None for One
8. SCG VIII : Opening Scene
9. Demonarchy
10. The Unholy Gathering
11. Heaven Sent Hell on Earth
12. And The Zombie Says
13. Break of Dawn
14. The Night the Monsters Died

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