Note du SoilChroniqueur (Celtikwar) : 9/10

Alors là, honnêtement, on ne l’attendait pas …
Voici un trio très surprenant. Pourquoi ? Car on ne le connait pas encore. Difficile même d’avoir des informations. Il semble que cela soit leur première collaboration pour Lord of Light et, honnêtement, cela fait longtemps que l’on avait rien découvert d’aussi bon.

Pourquoi le groupe n’a pas fait plus de bruit ? Pourquoi le label ne l’a pas d’avantage annoncé ?
Car on ne s’y attendait pas mais, voilà, c’est superbe.
Après une courte introductions aux claviers qui nous rappelle la bande-son de l’Exorciste (on les retrouvera aussi par moments disséminés aux travers de l’album), on arrive sur un jeu de Heavy Metal très complexe mais, pour autant, on rentre tout de suite dedans. Mince, il groove quand même très bien ce « Ballad of the Righteous » et ses chœurs : on y adhère de suite… Et quelle voix ! Un chant chaud et puissant qui sait monter dans les fortes tonalités vient nous pousser comme le vent souffle la voile.
Il y a longtemps qu’on avait pas eut le droit à tant de changements de tempo aussi bien faits. Là où Dream Theater s’essoufflait dans la démonstration technique, Lord of Light nous donne avec plus de clarté un Heavy si fluide tout en étant autant secoué.
Mince ces solos de guitares…

Le mixage est, aussi, tout bonnement bien fait. Car, il faut l’avouer, souvent, dès qu’on rajoute des claviers, on a du mal à entendre chaque instrument ; ici, rien ne sonne compressé : on peut discerner clairement chaque frappe de batterie. Et on a envie de taper avec elle (« Candlelight »).
Écouter cet album est surement une des plus belles choses que vous pouvez faire depuis ce début d’année car, entre chaque morceaux et riff de guitare très rentre-dedans, on se retrouve surpris par des passages plus orchestraux comme « History » et son aspect très ecclésiastique.
Lord of Light se dévoile enfin et c’est quand même très bien ! Un groupe tout aussi complexe mais fluide à l’image de « Morningstar« , riche en émotions, qui possède d’aussi nombreux changements de tempo mais qu’on ne ressent pas tant que cela ; on est surpris de se rendre compte que, oui, tout avait accéléré.
Ce groupe nous transporte dans son univers musical d’une façon si fluide que l’on est presque envoûté. Une mélodie aussi efficace que le chant des sirènes et qui vous fait tout oublier. Mais on ne s’en relève toujours pas.

Tracklist :
1. Presage (2:07)
2. Ballad of the Righteous (9:24)
3. History (1:31)
4. Candlelight (5:09)
5. Morningstar (7:58)
6. A leaden Sky (1:07)
7. Typhoon (5:00)

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