Line-up sur cet Album
Will Ramos - chant Adam De Micco - Guitares Andrew O’Connor - Guitares Austin Archey - Batterie Michael Yager - Basse
Style:
Deathcore SymphoniqueDate de sortie:
14 octobre 2022Label:
Century Media RecordsNote de la SoilChroniqueur (El JeanJean) : 8,5/10
Nous avons été nombreux à se prendre une claque avec le titre « To The Hellfire », tiré de l’EP …And I Return To Nothingness , même les personnes qui n’étaient pas DU TOUT fan de ce type de DeathCore. J’avoue sans honte qu’avant cet Ep, je ne connaissais le groupe principalement de nom et que je n’arrivais pas à m’accrocher à leur univers. L’arrivée de Will Ramos allait considérablement niqué le game en l’espace de quelques BWHUICK, EUWAAAARGH et autres YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH !, tout en me donnant la motiv’ et l’envie de me plonger dans ce que Lorna Shore pouvait proposer.
Un an plus tard sort Pain Remains, 10 titres et plus d’une heure de musique au compteur, tout en s’assurant de pouvoir montrer que le DeathCore, c’est leur Ter Ter quoi !
L’album commence sur des chœurs et une orchestration qui annoncent un truc grandiloquent. Et honnêtement, si vous n’êtes pas prêts à encaisser les déluges de blasts, de double pédale, de riffs hypra chiadés et de mosh parts aussi lourde qu’une blague de Bigard bourré dans un rassemblement de Boomers en tongs chaussettes/ chemise /short / mulet (le final de « Wrath ») … Bah tant pis pour vous !
La star de cet album est indiscutablement Will Ramos. Clairement, on tient là un mec qui sait faire sonner sa voix et aller dans tellement de registres différents qu’on pourrait l’écouter « pigsquealer » pendant des heures ! Un tel niveau de brutalité dans certaines attaques de chant, c’est vraiment un petit plaisir coupable auquel vous allez kiffer, c’est sûr ! « Pain Remains » permet aussi d’introniser leur nouveau bassiste Michael Yager qui les accompagne dorénavant sur scène et qui, accessoirement, remplace actuellement Austin Archey à la batterie en live suite à son opération pour ses problèmes d’hernies discales.
D’un point de vue musical, et même si la base est clairement DeathCore, y’a vraiment des petits trucs ajoutés à la composition (notamment un gros feeling Black Metal à la Dimmu Borgir) et surtout, il y a des riffs !! Pas uniquement des cordes à vide jouées en mode marche arrêt (ola ola !! T’en va pas le Jeune !! Y’a toujours des moments syncopés entre guitares et double pédale qui tatanne d’Austin Archey mais pas QUE). Des titres comme « Soulless Existence » ou encore « Pain Remains I » ont de quoi calmer vite les Metalleux en quête de riffs limite Tech Death.
Parlant justement du titre « Pain Remains I », la fin de clip qui se coupe de façon très abrupte pouvait nous faire poser la question du « Gné ??? » (Rassures toi Jeune Metalleux, tu es foufou, assis toi et continue de lire), il s’agit d’une trilogie de morceaux qui forme un tout
(Dancing like Flames After all I’ve done, I’ll Disappear In a sea of Fire… T’as pigé le Jeune ?? hein !!hein ? Non !… Ah… T’es désespérant).
Je parlais justement de grandiloquence plus haut, le final de la partie 1 et de la partie 3 alors que le déluge de violence mélodique de la partie 2 en sont la preuve par A+B que ces mecs savent pertinemment où ils veulent aller et savent composer intelligemment pour faire la différence avec 95% des concurrents de leur scène, le travail de composition orchestral sur le titre ouverture composé par Andrew O’COnnor ou bien les solis d’Adam De Mecco pouvant l’attester.
Il vous faudra un peu de temps pour amadouer la bête si Pain Remains est votre 1er album de Lorna Shore tant il est dense et qu’on découvre écoute après écoute de nouveaux détails, mais je suis sûr qu’il arrivera par contre à vous faire apprécier suffisamment le groupe et le reste de leur discographie si vous en tombez amoureux.
C’était ElJeanJean, à vous les st’WHUIIIIIIICK’dio !
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Tracklist :
1. Welcome Back, O’ Sleeping Dreamer (07:21)
2. Into The Earth (05:12)
3. Sun//Eater (06:11)
4. Cursed To Die (04:40)
5. Soulless Existence (07:13)
6. Apotheosis (04:55)
7. Wrath (04:57)
8. Pain Remains I: Dancing Like Flames (05:53)
9. Pain Remains II: After All I’ve Done, I’ll Disappear (05:37)
10. Pain Remains III: In a Sea of Fire (09:12)
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