!! Un album, deux avis !!

Note du SoilChroniqueur (Alain The Red) : 9/10

L’album a été produit et masterisé par HK Krauss aux studios Vamacara, avec une illustration de Khaos Diktator. Le line-up de “Altering Fates and Destinies” comprend Stéphane Buriez aux guitares rythmiques et au chant, Frédéric Leclercq aux guitares solo et à la basse, Nicklaus Bergen aux guitares solo, et Hervé Coquerel à la batterie. C’est Nicolas « Ranko » Müller qui a assuré les prises en studio de la batterie pour l’enregistrement de ce dernier.

Avec une carrière de pratiquement 40 ans d’ici quelques mois, Loudblast s’est imposé sur la scène metal. Après une première écoute, “Altering Fates and Destinies” est clairement plus sombre et plus lourd que ces prédécesseurs. Leur dernier rejeton en est la preuve. Dès le premier morceau le ton est donné : des rythmiques sombres et incisives, ainsi que le chant de Stef tel un démon qui appuie cette noirceur. Un album qui s’écoute plusieurs fois pour en découvrir les subtilités.

Les patrons du death francais ont encore prouvé avec cet opus leur assise. A écouter sans modération.

Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10

Salut les enragés ! Au menu de jour, je voulais vous parler du nouvel album du groupe français Loudblast qui a pour nom « Altering Fates and Destinies ». Emmené par Stéphane Buriez, ce groupe est un parangon de la scène extrême française et ses fans lui sont tout acquis quoiqu’il se passe. Pourquoi cette introduction ? Et bien cette nouvelle galette va peut-être en surprendre plus d’un. Pourtant, le mix est impeccable et son rendu permet de distinguer chaque instrument tout en y insufflant de la puissance. Ensuite, au détour des titres, on tombe en arrêt face à des passages surprenants et accrocheurs. Prenez « He Who Slumbers » nourri d’instants presqu’’aériens ou bien encore « Miserable Failure » le genre de titre que j’appelle « des morceaux à tiroir » tant il y a de variations en son sein. Et ce n’est pas fini, car des compositions telles que « He Who Slumbers », font preuve d’une belle musicalité tragique tout en y mêlant quelque chose de dysharmonique. De plus, le groupe s’engouffre aussi dans le chemin d’un death plus brut de coffre, plus simple, taillé pour le live comme « Crystal Skin » ou « Son Of Nameless Mist » qui sont vraiment lourds au sens noble du terme. Et puis on a le droit à un florilège de supers solos de guitare qui vous envolent loin et quand sur « Inhale The Void » on découvre un solo de basse, c’est juste du bonheur.

Alors où le bat risque-t-il de blesser chez certains ? Et bien au niveau des tempos qui sont plutôt lents. Bien sûr, il y a quelques accélérations comme par exemple sur l’intro de « Miserable Failure » bien martelée, mais en général, l’allure de cet album est plutôt « tranquille » ou mid tempo, ce qui risque d’en désarçonner certains. Alors je dirai Buriez et sa « bande » ont pris des risques en écrivant cet album dont il faut plusieurs écoutes pour en tirer toutes les nuances. Cela dénote une démarche courageuse et surtout venant des tripes : on ne pense pas au tiroir-caisse, mais on va là où on a envie d’aller. Artistiquement parlant, c’est bien foutu, riche et plein de surprises auditives, mais l’impulsion qui anime cet opus pourra peut-être déplaire à certains de ceux qui aiment quand cela va vite du genre « dans la ligne rouge ». Il faut juste s’y immerger sans a priori. À vous de voir. Perso, j’ai bien aimé.

Tracklist :

From Beyond II (The Return) (3:44)
Putrid Age of Decay (3:29)
Crystal Skin (3:52)
Miserable Failure (4:10)
He Who Slumbers (5:32)
Son of Nameless Mist (4:42)
Dark Allegiance (4:50)
Inhale the Void (4:25)
Cursed and Veiled (3:23)
Fortress (5:33)
Bonus :
They’lle never catch the glint of sunlight again (4.08)
The path to the end (3.55)
Forbidden pleasure (2.19)

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