Line-up sur cet Album
Leo Josefsson (voix/guitare) Rickard Gunnarsson (basse)
Style:
Alternative/Electro New WaveDate de sortie:
27 novembre 2009Label:
MegahypeNote du Soilchroniqueur (Littlegirl):
8 / 10
Voyager à travers Myspace donne souvent l’occasion de faire la découverte de groupes français, mais aussi de groupes étrangers qui, sans la bonne formule internet, ne viendraient pas sonner à nos oreilles. C’est le cas de Lowe, groupe qui nous vient de Stockholm, en Suède où la scène musicale est très développée, notamment la scène électro et alternative, avec des références comme The Knife, duo de musique électronique créé en 1999 par Karin Dreijer Andersson et Olof Dreijer ou encore The Cardigans, passant du rock indépendant à une musique inspirée des années 1960.
Lowe est un groupe, ou plutôt un trio formé à la base par Leo Josefsson (voix/guitare), Rickard Gunnarsson (basse) et Mehdi Bagherzadeh (claviers). A noter que Richard est le fils du célebre bassiste, Rutger Gunnarsson d’ ABBA. Reconnus en 2003, ils tentent de renouveler la musique électro avec leur trois premiers singles « The Vanishing », « Ahead of our Time » et « Hear Me out ». Aujourd’hui ils ne sont plus que deux, Léo et Richard, et veulent avec « Kino International » se faire reconnaître en dehors de leur pays, avec une tournée baptisée « Kino Express Tour » en Bulgarie, Roumanie et Turquie.
Le premier titre « Berlin Night Express » est un duo avec Isabelle Erkendal de West End Girls – groupe de musique de deux chanteuses suédoises qui évolue dans un style parallèle – qui interprète les chœurs. Les paroles nous replongent dans l’euphorie des années 60, et un artiste en particulier si on étudie le rythme et la façon de chanter : David Bowie et la variété dans la deuxième moitié des années 60. Tout au long du CD, on aura l’impression d’entendre divers artistes de la scène mondiale.
A 1000 Miles donne toute sa place au synthétiseur, et au rythme. Un synthétiseur « pop » un peu répétitif, mais au moins on remarque la différence entre les introductions, les refrains et les couplets. Des échos sont font entendre, un travail sur la voie a été fait. On aurait l’impression d’avoir affaire à un titre de Cerrone de la bonne époque. Le seul soucis, c’est qu’il n’y pas d’enchainement entre les titres, on sent très bien qu’on passe d’un titre à un autre, et c’est dommage, mais l’album est fait de bons passages instrumentaux. Thick As Thieves, en français « Comme un voleur », une petite ballade s’invite. Now That I’ve Tasted You s’enchaine vraiment bien.
Un album sans chanson d’amour, c’est difficile à penser pour ce style de musique. Dice Roller l’incarne très bien. Les filles aimeront sans doute ce titre, déclinant l’amour en quatre points. Le reste de l’album se laisse écouter sans soucis. Le dernier titre en sonne malheureusement la fin. « Now I must descend ». Comme si le chanteur nous annonçait qu’il quittait la scène, « When Sirens are calling, I must go to the see », et nous laissait une impression d’Adieu. On imagine très bien ce titre en live. D’ailleurs, en live, ça a l’air pas mal non plus.
Ce groupe fait partie des combos que l’on est ravi de découvrir, que l’on espère voir en France en première partie de groupes dans le même style. L’accueil devrait leur être favorable, espérons-le. L’album se laisse écouter, même à plusieurs reprises, on regrette cependant une mise en retrait de certains passages instrumentaux, même si les paroles sont intéressantes et ne résument pas à de la tristesse, et à la mélancolie du passé.
NB: Le digipack de l’album « Kino International » est un digipack différent de la première version scandinave.
Littlegirl
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