Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Si Lucifer’s Hammer est pour moi, et ce depuis l’adolescence, le titre d’un morceau de Warlord que j’ai le plus écouté dans les années 80, … and the cannons of destruction have begun (1984) des californiens restant à mes oreilles une référence dans le heavy / power metal des mid eighties, c’est aussi et surtout le nom d’une nouvelle de science-fiction post-apocalyptique signée Larry Niven et Jerry Pournelle et publiée en 1977 qui a donné son nom à ce quatuor chilien fondé en 2012 !

C’est dire si je partais d’entrée, avant même d’avoir écouté la moindre note, sur un à-priori positif.
Et dès lors que les premières notes de “The oppression” ont commencé, ça a été la claque.
Quel retour en arrière.
Ici, clairement, les influences Iron Maiden, Judas Priest, Satan, Mercyful Fate et toute cette tripotée de groupes qui ont évolué ou évoluent encore dans cette mouvance NWOBHM / speed metal sont à la fête tout au long des sept titres répartis sur une trop courte demi-heure !

Troisième album après les Beyond the omen (2016) et Time is death (2018) auxquels on peut rajouter l’EP Victory is mine (2017) sur lesquels je vais me pencher très sérieusement, ce The trip est un pur régal auditif pour tout adorateur du bon vieil heavy metal de la première moitié des eighties, flirtant régulièrement avec le speed metal, à la fluidité parfaite.

Si les comparaisons avec Iron Maiden vont aller bon train, la musique de Lucifer’s Hammer se rapproche aussi bien de celle de groupes légendaires comme Tank, Warlord ou certaines formations de heavy metal teutonnes comme Atlain, Talon ou plus récemment Metal Inquisitor.
Et surtout, Lucifer’s Hammer a le sens du riff efficace, puissant et rapide et surtout un talent de composition suffisant pour nous fournir des couplets et de refrains aussi imparables qu’accrocheurs.

Je n’ai jamais caché mon admiration pour la scène metal sud-américaine, capable d’enfanter des groupes qui nous envoient une musique totalement passéiste avec une facilité qui frôle l’indécence.
Lucifer’s Hammer est de ceux-là, et ce The Trip est un pur bijou de heavy metal qui ravira à la fois tous les nostalgiques de la grande époque et les adorateurs de old school.

Une de mes claques du printemps !

Tracklist :

1. The Oppression (3:34)
2. The Forest Of Tar Tac (4:50)
3. Land Of Fire (3:57)
4. All Stories Come To An End (4:20)
5. Illusion (5:16)
6. The Winds Of Destiny (4:11)
7. I Believe In You (5:27)

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