Line-up sur cet Album
- Stathis Ridis - Basse
- George Emmanuel - Guitares
- Marios Dupont - Chant
- Nick Vell - Batterie
Guest : Alexandros Antoniou - Chant
Style:
Black MetalDate de sortie:
9 Novembre 2018Label:
Agonia RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
La scène grecque, l’air de rien, fourmille d’une quantité non négligeable de groupes pour le moins crédibles sur la scène extrême ! Prenons, sans hasard aucun – ça se verrait –, Nightfall et Rotting Christ par exemple, véritables chef de file en matière de Black pour le premier et de Death Metal pour le second qui nous ont sorti, tout au long d’une carrière plutôt respectable, des albums qui pour certains sont des références…
Et là où le hasard n’en est plus un, c’est que Lucifer’s Child comprend dans son line up le guitariste George Emmanuel (Rotting Christ) et le bassiste Stathis Ridis (Nightfall), tous deux ayant déjà formé un groupe de Metal progressif, l’éphémère Valet Parn qui sortira un unique album en 2011 (Riddle Figure) en autoproduction ; le chanteur Marios Dupont (Karma Violens) et le batteur Nick Vell (Chaostar, Descending) complètent le line up. Formé en 2013, le quatuor en est à son deuxième album après un The Wiccan bien accueilli par la critique en 2015. Et pour ce The Order, il est fort à parier qu’il sera apprécié de la même manière.
D’entrée, “Viva Morte” met tout le monde d’accord : avoir en son sein le guitariste de Rotting Christ n’empêchera pas les comparaisons sur ce premier titre, d’autant moins que l’attaque des riffs peut s’en rapprocher. On dit bien “peut” car dans l’esprit, on se rapproche beaucoup plus du Black Metal scandinave que de son pendant hellénique ! Le chant se veut haineux, criard, un rien saturé et quelques chœurs bien guerriers font plus pencher la balance vers une atmosphère Viking que de celle du berceau de la civilisation occidentale ! Et si on veut parler de froideur – même en matière musicale –, il vaut mieux parler des pays Nordiques que des mers Égée et Ionienne. C’est un fait, c’est comme ça !
Bref, clairement, ce premier titre pose d’entrée les jalons : Lucifer’s Child n’est pas là pour faire dans la dentelle. Bim, tu t’es pris une mandale bien violente d’entrée, The Order ne va pas aller en se calmant. Loin de là ! Imaginons Rotting Christ se la jouant viking et on aura le cocktail : sorte de compromis entre Thy mighty Contract et Hammerheart, avec un chant très Black metal, des accélérations époustouflantes et encore une fois son lot de chœurs guerriers.
Le quatuor Athénien frappe fort et tout en puissance. On sent qu’on ne va pas s’ennuyer, et c’est le cas !
Parce que le troisième titre “Fall of the rebel Angel” décide de passer la surmultipliée en rock’n’rollisant un tantinet l’ensemble pour nous coller une baffe de Black Metal à la speederie intense et addictive ! Ça sonne cru, direct, ça nous colle du riff aliénant en veux-tu en-voilà, le tout sur une section rythmique en pleine crise d’épilepsie !
C’est avec “Through Fire we burn”, du long de ses huit minutes, que les choses se calment un peu – on se comprend – en nous collant un mid tempo épique et Viking que n’aurait pas renié le Bathory d’Hammerheart avec un chant écorché sous une légère reverb’ ! Et la sauce prend ! On se sent des envies de secouage de tête et le titre se veut passionnant de bout en bout ! Et la dernière minutes en acoustique avec une petite nappe de clavier comme pour nous rappeler à quel point Twilight of the Gods fait partie des chefs-d’œuvre du regretté Quorthon.
Si l’impeccable “El dragon” revient aux choses sérieuses et surtout furieuses, on regrettera que “Black Heart” mette un peu (trop) de temps à décoller ou que “Haraya”, malgré de bonnes intentions en matière d’atmosphères Nordiques, semble vouloir se montrer trop “dissonant” par rapport au thème principal de l’album pour ne finalement proposer qu’un exercice de style dispensable, mais qui semble malgré tout avoir sa place dans cet album ne serait-ce que par certaines sonorités rappelant une nouvelle fois Bathory, et surtout par des accélérations monumentales.
Quant à “Siste Farvel”, qui s’avère le titre le plus épique de l’album, on appréciera cette atmosphère une nouvelle fois Nordique qui aurait eu sa place sur les plus grand albums du genre, mariant magnifiquement les sonorités des Black Metal scandinave et grecque ! Un final en beauté, sur un low tempo solennel d’une puissance remarquable, qui en fait un final en beauté pour un album pour le moins réussi !
Superbe !
Tracklist :
1. Viva Morte (4:56)
2. The Order (4:58)
3. Fall of the rebel Angels (5:07)
4. Through Fire we burn (8:19)
5. El dragón (5:35)
6. Black Heart (3:46)
7. Haraya (4:56)
8. Siste farvel (6:46)
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