Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

A Lafayette (dans l’Indiana), il semblerait qu’il y a une bonne galerie de groupes de thrash metal et Lucifist fait partie de ceux-là !
Formé en 2012, le quintet américain sort un premier EP “Rise of the Lucifist” (2013), puis un split avec Mountain Grave (“Fisted from the grave”) l’année suivante. On aura bien un changement de guitariste en 2014 avant un second EP en 2015 (“Thrash life or die”).
En 2018, il nous gratifient d’un live (“Alive undead”… avec notamment une reprise de Slayer, histoire de donner un indice sur les influences) avant ce premier full length.

Sorti initialement en février 2020 chez The Doom Room, ce premier full length de Lucifist nous colle onze titres dont une intro d’un thrash metal des plus crus, agressif à souhait avec ce qu’il faut de violence, de satanisme et d’humour pour qu’on adhère à ce bon compromis entre Slayer (surtout) et Tankard.
Stephen “Evil Stephen” Dilden vocifère à la façon d’un Tom Araya qui aurait partouzé avec
Andreas Fritz Johannes “Gerre” Geremia ses lyrics portés sur Satan, la bière, la mort, le mal et le metal, le tout sur fond de riffs ultra rapides et de soli démentiels.

Et Lucifist ne se contente pas de réciter de vulgaires gammes d’un thrash metal on ne peut plus old school mais nous mâtine l’ensemble d’un bon côté punk / hardcore qui laisse un bon vieux gout de crossover à la façon des D.R.I. de dans l’temps.

En gros, ça part de partout, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais ça défouraille sévère et permet de passer un pur moment de thrash metal.
Et c’est bien là l’essentiel !

Tracklist :

1. Invocation (1:22)
2. Invert the Cross (4:31)
3. Menace to Sobriety (3:14)
4. Wretched Retribution (2:44)
5. Nothing (3:11)
6. Satan’s Satanic Satanists (4:47)
7. Legend of the Moshman (4:35)
8. Province of the Superstate (3:25)
9. Mortification of the Flesh (3:14)
10. Darkwoods Goatsman (3:54)
11. Pronucleatron (6:44)

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