Lust – Roses of jealousy (EP 2013)
Line-up sur cet Album
Michaël Facchinetti - Chant, Basse ; Fabrice 'Wild Thing' Filippini - Guitare, Choeurs ; Jerome Lecomte - Batterie ; Alexandre Chastaing - Guitares. Guest : Francesco Alessi - Solo sur "Pyromania" et guitares sur "Roses of jealousy"
Style:
Heavy / Speed metalDate de sortie:
1er mai 2013Label:
AutoproductionNote du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 7/10
Ah, les petits jeunots et leurs capacités à nous sortir des sons et des compositions dignes de la grande époque des eighties, ça me laisse toujours songeur.
Lust, groupe Grenoblois fondé l’an dernier, sort son premier EP quatre titres autoproduit, nous ramène pile poil à l’époque des ADX et surtout Killers avec leurs titres bien heavy avec une tendance speed metal pas piquée des vers.
En quatre titres à l’énergie vivifiante, Lust semble avoir arrêté le temps en 1985, à une époque où aucun des membres du groupe n’était né et c’est tant mieux pour tout vieux con nostalgique de ces années dont je fais évidemment partie.
Rajoutez à la baguette un Francesco Alessi des studios Hangar 38 (Fontaine) qui vient également placer quelques riffs bien sentis et un solo typique de l’époque, on aura le « cock-tail » Lust.
Parce que, oui, envoyer du bois sur des rythmiques speed avec des lyrics à faire rougir tout glameur obsédé par la trilogie sex-drugs-rock’n’roll, ça nous change un peu !
Un chanteur qui évoque quelque peu Marc Fery (Blasphème) dans la montée dans les aigus, malgré un manque encore flagrant d’assurance et de maîtrise dans ses lignes vocales : à sa décharge, il a été « parachuté » chanteur du groupe peu de temps avant l’enregistrement de l’EP et quelques prestations live ont montré déjà quelques progrès : nul ne doutera que ces progrès seront flagrants lors de la prochaine offrande du groupe.
L’EP débute par un « Pornographic violence » avec une petite intro à la basse sur fond de gémissements féminins avant que le groupe envoie la … euh… sauce ! Rythmique speed, riffs tranchants, on baigne comme dit plus haut dans les années 80.
Couplet rapide, refrain plus mid tempo, solo bien tranchant : le tout est certes classique mais bien foutu.
Le constat est le même sur les trois morceaux suivants : Lust a voulu montrer son potentiel par le biais de cette autoproduction de quatre titres et s’en tire avec les honneurs.
Le son est propre, old school à souhait, avec ce petit je-ne-sais-quoi de modernité qui permet à l’ensemble de passer comme une lettre à la poste tant les morceaux sont d’une fluidité impeccable.
On attend la suite, maintenant : il s’agit de confirmer.
Prometteur !
1. Pornographic Violence (4:01)
2. Sleazy Junkie (4:44)
3. Pyromania (4:50)
4. Roses of Jealousy (5:18)
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