Line-up sur cet Album
Laurent Bourgin : Batterie Jean-Jacques Fanciulotti : Chant Zan Dang : Guitare Markus Fortunato : Basse
Style:
Heavy metal neo classique MalmsteenieDate de sortie:
Octobre 2009Label:
Manitou MusicNote du Soilchroniqueur (Metalfreak):
8 / 10
Après 5 albums de bonne facture, ce quatuor Lyonnais nous envoie son premier album live. Heureusement qu’il y a « live » dans le titre sinon on se serait demandé s’il s’agissait effectivement d’un enregistrement public tellement le public est très discret hormis quelques applaudissements disséminés par-ci par-là, et la production extrêmement claire.
Ce petit détail passé, on peut parler de tout ce que cet album, à la croisée d’un Stratovarius, d’un Kamelot et surtout d’un Malmsteen, apporte de positif, et il y en a.
Commençons par le son : clair et très propre, peut être un peu trop pour l’exercice, mais il faut admettre que chaque instrument est bien net, la basse légèrement en avant, et la voix du chanteur, très J.L. Turner, laisse entendre chacune des paroles.
Et ce guitariste, quel guitariste : après écoute de ce live, on ne peut pas ne pas penser que Zan Dang fait partie de ce qu’il se fait de mieux techniquement. Quelle claque sur quasiment chacun des solis qu’il nous gratifie.
Après une courte intro et une adaptation d’une composition de Beethoven version électrique (« Pathetic sonata »), on se prend d’entrée dans la tête « Rising to the throne » et « Last of a long line » qui laisse augurer qu’on va passer un excellent moment à l’écoute de ce live. Vient ensuite un « Crash and burn » du grognon Suédois et un « Nostalgic heroes » sur lesquels le chanteur nous fait quelques prouesses vocales pas piquées des vers.
Le bassiste Markus Fortunato piquera ensuite la vedette à tout le monde pendant trois minutes sur l’intrumental néo-classique « Polytheist » avec une technique toute en maîtrise.
Tout le long de ce live, le groupe n’aura de cesse de nous enchanter par une maîtrise jamais pompeuse et une technique jamais soulante, petit exploit en soi, vu que les démonstrations branlette-de-manche d’un Dream Theater ou d’un Yngwie Malmsteen ont souvent tendance à rapidement me faire décrocher en live.
Là, plusieurs écoutes plus tard, j’en redemande.
Côté cover, on est gâtés puisqu’on a trois reprises de l’influence assumée Yngwie Malmsteen « Liar », « Crash and burn » et « You don’t remember, I’ll never forget », une de Queen (« The show must go on ») qui ne m’aura pas fait autant frémir que les autres reprises, JJ Fanciulotti s’avérant meilleur en reprenant du Turner que du Mercury – peut être le seul léger bémol de l’album – , et un des trois bonus track studio, un titre quelque peu extra-terrestre de Danny Elfmann (« This is Halloween ») duquel on peut s’interroger de la présence ici, aussi curieux qu’intéressant.
Après ces douze titres live, M.Z. nous offre trois titres studio en bonus : « Storm of the ocean », « Sanctus benedictus » et le précité « This is Hallowwen ».
Un excellent live qui ferait office de best-of et qui nous prouve qu’il est inutile d’aller chercher en Suède des groupes avec des guitaristes capables de nous faire frémir à l’écoute de leurs albums : on en a un en France, à Lyon, il s’agit de M.Z.
Ce « live 2008 » s’avère être une excellente vitrine de ce que nous a proposé le groupe pendant cinq albums : du très très bon !
Site officiel : http://www.mz-music.com/
Myspace :
Metalfreak
1 Commentaire sur “M.Z. – Live 2008”
Posté: 18th Mar 2011 vers 0 h 26 min
[…] n’a fait que confirmer tout le bien que je pensais du groupe (que l’on peut lire sur la chronique du live ici) : prestation aussi solide que carrée avec deux véritables monstres techniques que sont le […]
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