Line-up sur cet Album
· Michel Isberg - Chant/Guitares · Mano Lewys - Guitares · Peter Berg - Basse · Fredrik Klingwall - Claviers · Johan Westman - Batterie
Style:
Heavy thrash metalDate de sortie:
19 mai 2008Label:
Regain RecordsAutant couper court tout de suite, ce CD est une bombe. Le style d’album dont on sent à la première ecoute qu’ils ne sont pas prêts de quitter la platine du lecteur. Pourtant, quand on lit sur la bio du groupe qu’ils se définissent comme « Un hybride entre le death, le black, thrash et le heavy metal, imaginez un groupe de thrash classique combiné avec une dose de heavy metal, brassé avec certains éléments progressistes et aromatisé avec une touche de black metal norvégien », on est en droit de se dire qu’on va vivre un grand moment pendant lequel les musiciens vont tout nous mélanger pour nous proposer une belle bouillie bien inécoutable. Et bien non.
Du premier morceaux « Cold » à « Waiting For The Wave », toutes les gammes du metal moderne nous sont en effet récitées, le tout baignant dans ambiance grave, sombre, voir même glauque par certains moment. Déjà on se prend une bonne baffe dés le premier riff, puis on découvre un fabuleux chanteur du nom de Michel Isberg, maîtrisant toutes les facettes des styles nommés dans la présentation du groupe : des vocaux death burnés de « Reason Is The Rush », au chant clair et puissant typique du heavy metal (Dead Man), en passant par les vociférations black de « Delirium In Vengeance ». vocalement parlant, chaque titre a son registre Il n’y a que sur « the passing » que les genres se mélangent. On peut considérer ce titre comme un étalage de tous les talents de la Machinerie. Et des talents, ils en ont… parce qu’il faut voir comment ça envoie derrière, musicalement. Des guitares bien tranchantes en rythmique, juste ce qu’il faut aériennes pour les chorus, un duo basse batterie hyper carré et des plages de claviers venant plomber un peu plus l’ambiance générale déjà pas très gaie malgré des mélodies qui restent quand même entraînantes, du moins facilement mémorisables.
Des albums comme celui ci, il n’en sort pas des wagons dans une année. Il serait vraiment dommage qu’il passe inaperçu, parce que de par sa diversité, The Passing est une œuvre fédératrice qui réjouira autant les amateurs de belles émotions que les plus agités d’entre nous. Alors, faites le siège de votre disquaire si vous voulez, mais ne passez pas à coté. Ca serait trop bête…
Fredo
1 Commentaire sur “Machinery – The Passing”
Posté: 14th Fév 2010 vers 23 h 49 min
1 an et demi aprés la parution de ce disque, j’ai pas changé mon avis d’un iota. C’est une des putains de bombes comme on en a que 2 ou 3 par an. Indispensable.
Laissez un commentaire