Line-up sur cet Album
- Michael Voss : Chant, Guitare lead
- Axel Kruse : Batterie
- Jürgen Breforth : Guitare rythmique
- Thomas “Hutch” Bauer : Basse, Backing vocals
Style:
Heavy Metal/Pop MetalDate de sortie:
28 aout 2015Label:
SPV RecordsNote du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 7/10
Mad Max, vous en connaissez la fameuse trilogie de George Miller… Le premier damait le pion au genre post apocalyptique, lui donnant ses nouvelles lettres de noblesse, ouvrait sur le deuxième, probablement encore plus sombre psychologiquement. Quant au troisième, « je n’écrirai rien sur ce film, c’est une merde » (non mais sérieusement, c’est quoi ce trip d’aviateur et de dôme du tonnerre avec Tina Turner en maitresse Domina ???). La BO du film est de Bryan May, quand même, faut le rappeler – les fins connaisseurs se rappellent aussi de Queen, non ? Miller a décidé de nous pondre une nouvelle trilogie, débutant sur Fury Road. Plutôt plaisant comme idée, non ? Racoleur, même !
Un film d’action fédérateur, qui tape sur la nostalgie des anciens fans et se réactualise pour plaire aux futurs-nouveaux-fans… Mais putain, le perso de Max Rockatansky, même pas interprété par Mel Gibson et relégué en 2ème division derrière Charlize Theron en Furiosa, dont l’Interceptor se fait défoncer dès le début du film, c’est foutrement abusé ! Ca sent pas du tout l’effet Starwars : faire du neuf avec du vieux, du caméo pour fanboys, histoire de ramener tous les publics en jouant sur la fibre émotionnelle… Faire du pognon avec du rien-de-neuf, au final…
Oui, c’est un coup de gueule cinématographique et vous vous dites « mais qu’est-ce qu’il vient nous prendre la tête avec son analyse à deux balles, moi j’ai aaaaaaadoooooré Mad Max Fury Road ! » alors que je devrais vous parler de musique… Calmos, on y vient : parlons de Mad Max, non pas le film, mais le groupe allemand éponyme, qui nous sort son best of intitulé Thunder, Storm and Passion. Et pour cause, vu que ce best of remasterisé, d’un groupe de heavy metal mélodique à tendance pop metal, bien ancré dans la 2ème division – lui aussi – heavy metal des 80’s, est constitué des « meilleures » pièces de leurs albums Rollin’ THUNDER (1984), STORMchild (1985) et Night of PASSION (1987). Pour résumer, leur première période d’existence se trouve sur cette galette, accompagnée d’un CD bonus “Live at Bang Your Head Festival 2014”.
Ahhhhh, en voila un nom de groupe vendeur : on tilte directement la référence aux films… Enfin du moins ce n’est pas forcément flagrant, sauf si on zieute le titre de leur dernier album, après le split du groupe en 1989 puis leur reformation en 1999, datant de 2013, Interceptor – bon là, pas de doute quant à la parenté. Nos vétérans ont continué et continuent la route – long is the road – depuis plus de 30 ans, du moins jusqu’au départ de leur bassiste de la formation originelle en 2015.
Continuons donc la comparaison entre George Miller et nos teutons : toucher la fibre nostalgique, faire revivre une flamme éteinte et redécouvrir un style des 80’s ? Faire du fric ? J’avoue que pour la première partie, c’est surement vrai : on se retrouve bien dans ce heavy des 80’s, pop metal guimauve à souhait, dont la remasterisation a pour effet que le quatuor nous fait revivre ce qu’on pouvait entendre sur les radios spécialisées de cette époque – bénie – à la frontière franco-germanique, mais avec un son actualisé. A savoir que le groupe a été un des premiers à se faire signer par un petit label de l’époque : Roadrunner – tiens, on retrouve encore notre « route » et nos roots. Pour la seconde partie, rien n’est moins sur… Et si c’en est l’ambition, ça me dépasse.
Si on peut néanmoins faire l’éloge du film de Miller pour ses scènes d’action, allez plutôt voir le making of et halluciner devant la flopée d’effets spéciaux qu’il a mis en branle pour sa réalisation, au détriment du scénario – mais quel scénario ??? C’est aussi ici que s’arrête ma comparaison parce que j’ai eu beau chercher la folie de MAD Max – le groupe – il m’a fallu attendre « Stormchild », 7ème piste donc, pour enfin entendre un brin d’énergie couillue parmi ce flot de mid-tempo et de balades plus ou moins mièvres. Et pour le coup, c’est loin d’être folichon niveau compo – le style voulait ça aussi, hein – car si les musiciens sont bons dans leur domaine (ça groove, c’est carré, le son est bon, etc.), sorti d’un sympathique et hymnique « Heroes die lonely », pas grand-chose à se mettre sous la dent qui émerveillerait vos papilles auriculaires…
Noel est passé mais ce best of sent toujours le sapin, de ceux qu’on met sur son rétroviseur et qui sent une fausse odeur de bien-être, histoire que le gasoil de votre Interceptor ne vous empuantisse pas trop quand vous allez arpenter vos longues routes en solitaire. Une sorte de générique de fin pour nostalgiques – « la lumière revient déjà et le film est terminé » – à écouter en vous rappelant le bon vieux temps où Metallica, par la voix de James Hetfield, disait « si vous voulez du Tampax et du « oh baby », allez voir Bon Jovi »
Tracklist :
1. Fly fly away (4:34)
2. Losing you (4:09)
3. Rollin’ Thunder (4:27)
4. Thoughts of a dying Man (5:59)
5. Never say never (3:17)
6. Lonely is the Hunter (5:41)
7. Stormchild (3:46)
8. Heroes die lonely (3:38)
9. Burning the Stage (5:36)
10. Wait for the Night (4:23)
11. Night of Passion (3:53)
12. Hearts on Fire (3:45)
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Site officiel : http://www.madmaxofficial.de/
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