Madmen sometimes speak the Truth – Glitch
Line-up sur cet Album
- Clément Gaillard - Guitares
- Yannick Le Goc - Batterie
- Etienne Brescia - Basse
- Pascal Lorgere - Chant
Style:
Metal/Punk/HardcoreDate de sortie:
29 Juin 2018Label:
Fromtape RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
La déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 est formelle : les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. C’est l’article premier qui le dit !
Là ou les égalités commencent à ne plus en être, c’est au niveau de la vérité : si parfois les hommes fous la disent, nos politiques, eux, en sont totalement incapables. Il suffit de se brancher sur les chaînes d’information continue pour en être convaincus.
Maintenant, si la politique actuelle s’oriente tout doucement et légitimement (mais hypocritement aussi) vers une conscience écologique qui devient urgente, ce n’est pas avec des groupes aux noms comme Los Disidentes Del Sucio Motel, Charlie’s Frontier Fun Town, Success Will Write Apocalypse Across The Sky ou Madmen Sometimes Speak The Truth qu’on va y parvenir !
Je ne veux pas faire mon chasseur au gaspillage mais avez-vous seulement idée de la taille de la feuille qu’il faudrait pour faire un flyer regroupant ces quatre groupes s’ils venaient à faire une affiche commune ? De l’A3 ne suffirait pas et l’Amazonie se trouverait définitivement déforestée pour l’évènement ! Dangereux.
Parce que jouée en concert, vu la qualité de la musique proposée par le dernier groupe cité, il y a des chances que ça se fasse !
Ces mecs sont barges, et leur musique est à l’heure image. Quant à les décrire, c’est mission quasi impossible. Il y a de tout là dedans : Metal, Punk, Hardcore, Noisy, Doom… Un véritable melting pot d’influences extrêmes et extrêmement bien digérées qui donne un vomi – pardon, un rendu (merci Coluche) – bien foutu et qui pousse l’auditeur à régulièrement secouer la tête lors de passages bien brutaux, alternés avec des passages lourds et étouffants au possible.
Alors oui, ça siouçaïdaltenndenncise régulièrement, ça napalmdèfe de temps en temps, ça dédkénédise en veux-tu en-voilà, et ça nous fout des Cramps pendant l’écoute. En onze titres, MSSTT – même en acrostichant, ça donne un truc tendancieux – nous assomme littéralement sous des ambiances toujours furieuses, quelque soit le tempo choisi ! Bref, on prend un bonne vieille claque salvatrice pour tout amateur de groupe y allant de sa petite originalité !
Entre les très court et limite grindcore “Somalian Food Fight” et le doom “Gonzo AD” qui s’étale sur plus de huit minutes, les Grenoblois nous assènent leurs influences à grand renfort de riffs souvent imparables sur des rythmiques allant du pachydermique à l’épileptique avec une facilité qui frôle l’insolence tout au long des onze titres de l’album, le tout tantôt chanté à la Mick Muir ou grognés façon growleur méchant !
Et après tout ça, on se dit qu’aller les voir en concert serait un bon moment de défoulement, mais va falloir prioriser la promo sur les réseaux sociaux plutôt qu’en flyer papier !
Tracklist :
1. Sewed Joe (2:45)
2. Good for Nothing (2:48)
3. Honesty means Paranoia (3:19)
4. Assorted Lunatics (3:52)
5. Generic Messiah (4:56)
6. Somalian Food Fight (0:42)
7. The Monster that hates Everybody (3:08)
8. Gonzo AD (8:14)
9. Turned to waste (2:24)
10. In the Devil’s good Graces (3:26)
11. Farenheit 666 (3:15)
Laissez un commentaire