Line-up sur cet Album
Samuel Nyman – Chant Henrik Stenroos – Guitare Richard Mentzer – Batterie Pether Menzer – Basse
Style:
Power prog mélodiqueDate de sortie:
19 juin 2009Label:
AFM recordsPendant que le Hellfest démarrait sous les meilleurs hospices avec une affiche plus qu’alléchante et une affluence encore record, sortait The Darkest Room, premier album d’un groupe quasi inconnu en France, Manimal. Attention à ne pas confondre avec le combo toulousain de death core ! Rien à voir, que ce soit dans le style musical ou dans le style vestimentaire. Notre Manimal à nous officie dans une sorte de power mélodique teinté de prog par endroits.
Formé en 2001 par Samuel Nyman (chant), le groupe issu de différentes contrées suédoises reste discret durant plusieurs années, avec comme preuve d’existence quelques maquettes dont les chroniques locales seront élogieuses, et surtout des prestations scéniques aux côtés de pointures comme Mustach, Entombed, The Poodles, ou encore Circus Maximus, qui vont lui permettre petit à petit de se faire un nom à travers le pays. Février 2009 Manimal accouche enfin de leur premier bébé, et il faudra attendre la signature avec le label AFM Records pour voir enfin leur musique sortir des frontières et survoler le reste de l’Europe en Juin, les USA devant attendre septembre.
Alors que nous réserve ce The Darkest Room, décrit comme un album mélodique, authentique, moderne et classique à la fois ? Première chose, le niveau technique est plus que correct, la voix de Samuel est tout bonnement subjuguante, les soli de guitares sont classiques mais exécutés proprement, et la base rythmique tient la route. Très inspirés par le power classique, les Suédois n’hésitent pas enfreindre les règles en multipliant les breaks, les rythmes à contre pied, les ambiances cassantes, les infiltrations dans le heavy et l’indus.
Dans cet album très court (38 minutes), il est difficile de s’ennuyer, les morceaux se suivant mais ne se ressemblant pas, mais tout en gardant une homogénéité sécurisante et très plaisante. Certaines compos ressortent un peu plus comme le morceau d’ouverture Shadows, I Am ou encore le très beau Human Nature dont l’intro sautillante frise avec le Let There Be More Light de Sir Waters.
En résumé, très peu de déchets dans ce très bon album qui mixe power classique et sonorités plus actuelles, et qui fait réfléchir sur le temps mis par le groupe (8 ans) avant de le sortir. Bonne production, pochette originale, bonne com sans trop de prétention, merci AFM d’avoir parié sur eux. Comme quoi certains feraient mieux d’attendre un peu plutôt que d’ enchaîner galette sur galette.
Son
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