Line-up sur cet Album
Erinc – Batterie, Chant / Hanno – Chant, Guitares.
Style:
Sludge / Black metalDate de sortie:
14 février 2025Label:
Metal Blade RecordsNote de la SoilChroniqueuse (Musta) : 8,5/10
Voilà déjà treize ans que le duo allemand composé de Hanno et Erinc nous distribue des mandales auditives d’album en album.
Mantar, ce duo solide, hargneux et enragé, s’est incontestablement imposé depuis plus d’une décennie au sein de la scène sludge. Leur univers quasi unique teinté tant de sonorités hardcore que black metal en fait un groupe à ne pas sous-estimer.
Mantar est super actif, six albums en treize ans de carrière, ce n’est pas une mince affaire, surtout quand on arrive à garder une solidité et à régaler l’ouïe de sa fanbase.
Je les attends donc au tournant en tant que grande fan !
Nos amis germaniques ont choisi de dévoiler leur nouvel opus le 14 février dernier.
De quoi fêter la Saint Valentin de façon bien énervée !
Tout d’abord, félicitations à Mantar pour sa très belle pochette d’album.
Je ne suis pas du genre à m’attarder sur la forme, car le fond doit toujours être la priorité d’une chronique. Toutefois, je fais exception pour ce groupe puisque ce dernier excelle toujours à produire des albums beaux tant sur le fond que sur la forme. D’ailleurs, “Post Apocalyptic Depression” n’échappe pas à la règle. Effectivement, Mantar a de nouveau réalisé un excellent album.
Ce dernier se veut rapide, douze chansons pour trente-cinq minutes d’écoute et peu de titres dépassant les trois minutes.
La structure musicale de cet opus se veut cohérente au point qu’on a l’impression d’écouter un seul titre. Attention, cela ne signifie aucunement que les chansons sont trop redondantes, mais la cohérence entre chaque passage donne cette impression.
Le groupe ne fait pas dans la dentelle et nous plonge dès le premier titre, « Absolute Ghost » dans son univers hargneux aux sonorités hardcore très présentes. Je trouve d’ailleurs que cet album sonne nettement moins black metal, mais plus punk et hardcore. Le super morceau “Halsgericht” met en exergue ce caractère hardcore et punk qui influence grandement Mantar.
Le chant se veut très véhément, comme toujours avec le duo Allemand, et la batterie se fait particulièrement entendre durant toute l’écoute de “Post Apocalyptic Depression”.
Pour être honnête, ce disque s’inscrit parfaitement dans la lignée de ce qu’a l’habitude de jouer le groupe allemand.
Rien de très nouveau et pour autant, on ne tombe pas dans la redondance insupportable à la Amon Amarth ou Unleashed, entre autres. Mantar parvient à garder son équilibre musical, sa constance et sa thématique habituelle. On n’est pas surpris, j’ai envie de dire : “Ah bah c’est exactement ce que j’attendais ni plus ni moins.”
Je pense que parfois, c’est le mieux. Nos Allemands adorés ont trouvé la recette pour régaler son public tout en gardant sa ligne musicale.
Mentions +++ pour les chansons “Halsgericht” et “Face of Torture” qui m’ont rappelé par moments leur album “Ode To The Flame” sorti en 2016.
Pour conclure, comment ne pas féliciter Mantar pour ce sixième disque ?
Le duo a trouvé son équilibre, comme expliqué ci-dessus, et nous régale toujours autant d’un point de vue musical. “Post Apocalyptic Depression” sera très certainement dans mon top album de l’année en cours, même s’il reste encore de très nombreuses pépites musicales à découvrir et à apprécier (je l’espère).
Tracklist :
Absolute Ghost (2:34)
Rex Perverso (2:50)
Principle of Command (3:35)
Dogma Down (2:15)
Morbid Vocation (2:35)
Halsgericht (4:01)
Pit of Guilt (2:29)
Church of Suck (2:01)
Two Choices of Eternity (3:33)
Face of Torture (2:46)
Axe Death Scenario (2:36)
Cosmic Abortion (4:05)
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Chronique « Ode to the flame«
Chronique « The modern art of setting ablaze«
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