Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

Autant l’annoncer de suite histoire de ne décevoir personne : je ne suis pas un grand spécialiste de Marduk. Je connais la carrière dans les grandes lignes, les vieux trucs, avec mention spéciale au Live in Germania et Panzer Division Marduk, comme les plus récents (j’ai adoré Frontschwein, si ça peut vous aider) mais mon savoir n’est pas suffisamment étendu pour juger de Viktoria à l’aune de toutes les productions passées.

Ce que je note, c’est d’abord le retour aux aspects les plus crus, dépouillés, du Black Métal. Également le fait que ça blaste quand même beaucoup moins vite qu’avant mais bon, on ne demande pas à un sprinter de faire le même temps sur cent mètres à vingt ans et à cinquante. Du coup, ce que Marduk perd en vitesse, il le gagne en épaisseur, même si « Narva » ou « Viktoria » se posent là en termes de speedité. Globalement, je dirais qu’il y a presque un feeling Black n’ Roll qui commence à poindre, des effluves de Punk Crust bien cradingues (« Werwolf ») et une réduction du temps de jeu (à peine plus de trente minutes) qui oblige à la maximisation des impacts physiques.

Cela dit, je comprendrais que le virement de style surprenne car l’évolution depuis Frontschwein est conséquente, tant au niveau du son que du jeu. Peu importe pour moi, Viktoria me propose juste une autre façon de souffrir, sans passéisme, peut-être juste avec un léger manque d’inspiration, les fulgurances étant rares.

Tracklist :

01. Werwolf
02. June 44
03. Equestrian Bloodlust
04. Tiger I
05. Narva
06. The Last fallen
07. Viktoria
08. The Devil’s Song
09. Silent Night

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