Note de la SoilChroniqueuse (HellFé) : 8,5/10

Oh là là, par quoi je commence ? Je n’ai jamais écouté un truc pareil. A la première écoute de ce troisième album, je n’ai qu’une envie, c’est de renoncer à faire une chronique tellement c’est surprenant. Allez, je réécoute, j’insiste, je me penche sur cet univers informatisé. Il faut savoir que tous les morceaux ont été créés entièrement à l’aide d’un ordinateur. Des enregistrements de codes, mixés, mélangés, organisés pour créer un morceau bluffant.

« Hardwarez » est une combinaison de synthétiseurs, guitares, batteries, d’éléments sonores d’influence Chiptune, Classique, jeux vidéo et le tout sans parole, sans refrain, ce qui est un peu déstabilisant.

Le premier titre démarre à une vitesse insolente. Je serai d’ailleurs curieuse de voir de vrais humains jouer ce morceau.

Tout est basé autour de la même thématique. Il n’y a qu’à lire les neuf titres de l’album : on se balade dans l’ordinateur, entre la carte mère, le processeur, le disque dur…

Je pense que Vittorio D’Amore (alias Victor Love) sort tout droit de la Matrice ! C’est un génie dans son domaine, cependant le 100 % synthétisé – voire le 100 % déshumanisé – me fait un peu peur. A l’heure de l’intelligence artificielle, on peut se poser la question de comment seront nos prochains concerts ? Sommes-nous prêts à rester comme des robots devant un ordinateur ? L’ambiance que nous aimons sera t-elle encore présente ?

Je vous invite à entrer dans l’univers de Master Boot Record. On aime… ou pas.

Tracklist :

1. BIOS 04:21
2. MOBO 04:32
3. CPU 03:11
4. GPU 04:01
5. RAM 05:25
6. FDD 07:11
7. HDD 04:32
8. PSU 04:37
9. CASE 03:29

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