Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Encore une fois, la scène extrême sud-américaine nous enfante un groupe qui perpétue la bonne vieille veine la plus old school de notre musique favorite !
Les Péruviens de Maze Of Terror semblent être réfractaires à toute idée un rien moderniste du thrash metal, celui qu’on n’hésitait pas à mâtiner d’un rien de death metal, voire de black, histoire d’intensifier un tant soit peu le côté “evil” du genre !
Formé en 2011, le trio de Lima a déjà derrière lui la bagatelle de trois EP (“Skullcrusher” en 2012, “Death for Our Rivals” en 2017 et “Evoked Black Souls” en 2018), trois splits avec Amken (2015), Witchhaven (2017) et Wolfstorm (“Savage Warlords” en février 2021), une démo (“Death Worshipers”) en 2019 et un premier album “Ready to Kill” en 2016 avant cet “Offer to the Fucking Beast”.

On notera que les deux premiers splits sont les titres respectifs des deux premiers EP et que le troisième reprend un titre de chaque sortie du trio.

Une signature chez les excellents Espagnols de Xtreem Music et c’est sans grande surprise que les Péruviens nous abreuvent d’une musique sauvage et très crue qui puise ses influences chez Infernäl Majesty, Merciless (le Suédois), Protector, les premiers Massacra, le Sepultura de “Morbid Visions”, Sarcofago ou Bulldözer !

Au programme, un thrash metal des plus old school, souvent rapide, parfois proposant un côté rock ‘n’ roll pas dégueulasse (“A millions kills”), avec un chant saturé et criard à la Mathias Johansson (Protector), une production très crue, privilégiant les tempos rapides sans se montrer excessivement intense.

Toujours est-il que ça permet de passer un bon moment en gardant pendant un peu plus de trois quarts d’heure une bonne envie de headbanguer avec un album pour le moins intéressant à défaut d’être génial.

C’est avec de bons brûlots speed tout comme il faut et parfois accrocheurs (mentions spéciales à “Blessed by sickness and death”, “Angels of acid”, “Blood horror cult”, “Death by fire”, “Starbeast”, “No requiem for the unborn” ou le final apocalyptique “Shub Niggurath awakes”) ou en nous proposant parfois de bons petits passages heavy (“Destroy and control”) que les trois énervés nous gratifient de dix titres bien costauds.
Et pourtant, l’album commençait par un long et poussif “Priest of the ancient ones” qui ne laissait pas présager d’un tel cataclysme ensuite.

Pas de quoi se taper le cul par terre mais fait avec suffisamment de conviction pour être crédible !
Soyez curieux !

Tracklist :

1. Priest of the Ancient Ones (6:28)
2. Blessed by Sickness and Death (5:26)
3. Angels of Acid (5:33)
4. Blood Horror Cult (4:52)
5. Death by Fire (3:43)
6. A Millions Kills (4:47)
7. Destroy and Control (4:49)
8. Starbeast (3:11)
9. No Requiem for the Unborn (3:41)
10. Shub Niggurath Awakes (4:53)

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