Line-up sur cet Album
Mery - chant Kacper - accordéon NoKa - Violon Irmina - guitare Łukasz - basse Baton - batterie
Style:
Folk MetalDate de sortie:
2015Label:
Art of the Night productionNote du SoilChroniqueur (Katar) : 8/10
Merkfolk, une découverte pour moi, une rencontre humaine et artistique. Ce groupe était présent lors de la première édition du Ragnard Rock Festival qui s’est déroulé cette année dans l’ain. Et je dois reconnaitre que… ils m’ont mis sur le cul. Oui, y’a pas à dire. Je me suis régalé en mode photos de scène pendant leur set, et je n’ai rien perdu de leur prestation pleine d’énergie et de force. En live, ce combo se démène sans compter avec une bonne humeur communicative.
Mais bon, ce n’est pas un live report que je suis censé écrire aujourd’hui, mais la chronique de l’album « The folk bringer« .
Cet opus présente 14 titres, avec des textes tantôt en anglais, tantôt en polonais, et je reconnais que, même si je ne comprend pas encore cette langue, cela produit son effet et cela change énormément l’attention que je porte à l’écoute des titres. La surprise principale tient à mon sens non pas dans la présence du violon et de l’accordéon, mais dans le contraste qu’ils apportent à la voix core de Mery.
Les parties rythmiques sont plus portées par la section basse (Lukasz)/batterie (Baton)/guitare (Irmina), laissant ainsi l’aspect mélodie au violon (Noka) et à l’accordéon (Kacper).
Je vous laisse découvrir l’album disponible sur youtube si vous souhaitez en avoir un aperçu immédiat : ici
Cela démarre de façon tribale sur des percussions entraînantes (Intro) et ça embraye direct en mode folk avec un violon et un accordéon très présent qui vont tenir la part belle au chant de Mery, un peu sous forme de dialogue. Le rythme rapide, l’air entraînant, le tout incite au pogo (Nananana).
Le morceau suivant « Wila » s’apparente plus à une danse de groupe, du moins sur les parties non chantées par Mery… Enfin au départ, parce qu’au bout de quelques secondes le mélange voix core et rythme dansant semble harmonieux et naturel, ce qui est quand même assez surprenant.
Vient ensuite le titre « Topielica » qui lance l’album au niveau support vidéo.
Perso, je suis fan du clip et de la magie qu’il porte. Pas besoin d’en dire plus tellement le morceau est inspirant et vibrant. Pour ce qui est du clip, je vous laisse seuls juges.
Toujours dans cette lignée folk pagan qui est clairement le fil rouge de l’album, voici « The Song Of The Possessed« . Titre vif et virevoltant qui ne laisse que peu de répit à l’écoute, mais qui met un peu plus à l’honneur Lukasz à la basse tant cette dernière semble plus présente sur ce morceau.
Pause douceur sur le 6ème morceau avec une approche toute instrumentale. Cela a quelque chose de reposant, d’envoutant… de pénétrant.
Et ça repart de plus belle avec le titre suivant « Weselisko« , titre qui ressemble à un dialogue entre la voix principale et les chœurs. Ca virevolte une fois de plus à tout va, et heureusement que le morceau est court.
« Meadows And Fields« , titre plus lent mélangeant deux voix par moment. C’est assez surprenant ce chant/contre chant, surtout lorsqu’ils ne jouent pas sur le même registre. Le titre semble léger, propice à l’envol, mais le répit n’est que de courte durée au regard de sa conclusion annonciatrice du morceau suivant.
« Trust« . C’est comme si ce morceau reprenait un peu tout ce qui a été mis en place auparavant, alternant ainsi du chant/contre chant, des parties musicales envoutantes et un rythme effréné. Sublime.
« Merkfolk« . Le titre surprenant de l’album. Mery y abandonne son chant core et nous permet de découvrir son timbre naturel. C’est doux, reposant…enivrant.
Et c’est reparti pour la dernière ligne droite avec le délirant « Swagry« , titre qui booste et vous réveille en un rien de temps. Rapide, sans fioriture ni temps mort. Le rythme semble s’accélérer au point d’avoir l’impression que Mery est à la traîne. L’effet est saisissant et bluffant par la même occasion.
S’ensuit « Wingstone« , morceau tout aussi percutant qui me semble s’inscrire dans une approche plus martelante, tant au niveau de la batterie qu’au niveau du chant. L’impression générale est cependant adoucie par une clôture bien plus harmonieuse et mélodique.
« Postrzyzyny« . Dialogue lancé entre Noka au violon et la section rythmique, façon riffs avant que Kacper à l’accordéon ne s’en mêle. Ca sent le finish…et c’est magnifiquement porté. Une union de toutes les forces du groupe pour se mettre au diapason sur ce titre, comme si un terrain d’entente était trouvé et qu’il annonçait quelque chose d’encore plus puissant. Terrible. Sublime et terrible.
« Outro« . It is the end… Une sorte de retour aux sources mettant en valeur l’aspect percu, le violon et l’accordéon. Le chant est léger, doux… planant.
J’écoute cet album comme un voyage initiatique pour visiter les contrées occupées par Merkfolk. Il tourne régulièrement dans ma platine, tant pour son côté magique que pour son aspect vivifiant qui permet de refaire le plein d’énergie.
Album disponible en écoute sur la page youtube du groupe : ici. Je vous invite sincèrement à vous le procurer en version cd. Le rendu est somme toute différent et bien plus enivrant.
Tracklist :
1- intro
2- Nannana
3- Wila
4- Topielica
5- The song of the possessed
6- Instrumental
7- Weselisko
8- Mendows and fields
9-Trust
10- Merkfolk
11- Swagry
12- Wingstone
13- Postrzyzyny
14- Outro
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