Death Magnetic aura fait parler de lui, juste après sa sortie le voila déjà en tête des ventes, comme toutes parutions de Metallica,mais de plus l’album se fait acclamer par les auditeurs, enfin le grand retour de Metallica.  Petit retour en arrière quand même, bien que le groupe soit des plus connus dans le milieu. Metallica viens de la Bay Area , formé en 1981 ,c’est l’un des groupes qui a le plus influencé la scène thrash, avec Megadeth ( donc le leader est un ex Metallica) Anthrax et Slayer. Toutes les productions du groupe sont vites rentrées dans le cœur des metalheads, au moins au début, de Kill’ Em All au Black Album, bien que mon avis soit mitigé sur le dernier… Ce qui a permis au groupe de devenir une légende vivante du heavy métal.
Malheureusement, tout le monde ne réussit pas à rester de marbre devant le succès, certains de leur titres se voient ralentir pour passer sur MTV, donnant deux albums Load et Reload en dessous de leurs prédécesseurs, suivit d’un Garage Inc qui n’est qu’un retour aux sources des titres que jouait le groupe il y a bien longtemps. L’aboutissement de cette plongée dans le ridicule se fait avec un St Anger complètement à côté de la plaque, retirant l’envie à pas mal de fans de continuer à suivre le groupe. Mais voilà quand 2008 le groupe nous sort Death Magnetic, la ruée vers l’or commence, tous se ruent dessus, fans de la dernière heure comme ceux qui ont vu grandir le groupe espérant retrouver le bonheur d’antan.

C’est donc avec un peu de retard j’en conviens que je vais vous donner mon point de vue sur cet album.

Déjà les premières appréhensions se font en découvrant la pochette… Un cercueil sur fond blanc, se sont pas foulés les gars… Mais bon passons après tout le groupe n’en est pas à ces premiers déboires en la matière, les belles pochettes sont sur les premiers (bons)albums. De quoi nous donner encore un peu de doutes. On a peur de mettre l’album dans la chaîne, une fois fait sa continue avec l’intro sur rythme cardiaque, on se demande se que sa vient faire là. Mais nous voilà vite rassurés. Les guitares reprennent le dessus très lentement donnant l’atmosphère sombre et lugubre, une intro digne des meilleurs morceaux de doom, et voila que la batterie se lance, et ne s’arrête plus, le thrash is back.. Le premier titre nous met directement dans le bain, solis de guitares ultra rapides, rythmes tout aussi martelé et speed, le chant si unique de Metallica retrouve ses grands moments, laissant de belles pauses dans les titres, permettant le headbangue. Quand on pense qu’à l’origine James Hetfield chantait car personne d’autre ne voulait le faire, ils ont bien eut raisons de le garder.  La structure de tous les morceaux est arrangée pour avoir le temps de faire déchaîner les foules, titres assez longs de cinq à six minutes, leur introduction est bien souvent lente mais puissante permettant ainsi une montée dans la vitesse très accrocheuse. Ils ont des grands moments de solo, de duels batterie guitares où celles ci finissent souvent en feu. Mais on a aussi le droit à de belles pseudo ballades, bien en deçà de « Nothing Else Matters » mais assez accrocheuse malgré tout, avec leur rythme lent, une batterie mise en valeur pour donner plus de puissance et d’impact au titre. »the day that never comes  » est une réussite.

Au final on a le droit à un album des plus réussis, de beaux moments de thrash
comme « that was just your life», « the end of the line », des belles ballades mais aussi quelques surprises comme « Cyanide » titre très groovie balançant à souhait. Le pari est réussi pour le groupe, le retour aux sources tant attendu est enfin fait. Bien que les titres soient quand même jouer moins rapidement qu’avant, on préfèrerait avoir des titres plus speed joué en 6 min qu’en 7 mais on retrouve le feeling et l’énergie du groupe qui voulait aller toujours plus vite et toujours plus fort.

Celtikwar