Note du SoilChroniqueur (Ascirias) : 8.5/10

L’Ukraine… les groupes originaires de ce pays sont souvent décriés pour leur coté culturel à la limite du nationalisme extrême, c’est bien dommage car la bonne qualité des albums issus de cette scène est souvent au rendez-vous.
Voyons ce qu’il en est de ce troisième album de Midgard.

L’artwork de l’opus est très représentatif du style du groupe avec le nom de celui-ci rehaussé par un corbeau perché sur le G du groupe : nous pouvons voir au travers de celui-ci un paysage nordique avec un chasseur en rapport à la neuvième chanson de l’opus « The Hunt ». Se tenant au centre de celui-ci, en arrière-plan, nous devinons une forteresse ainsi qu’un Dragon se déplaçant dans la brume. Un artwork en noir et blanc ou seul quelques touches de rouge mettent en valeur la tenue du personnage.

« Necromancer » ouvre cet album, le riff d’intro fait ressentir la teinte folk du groupe, puis la voix de Klym vient remuer tout ça, soutenue par des guitares plus syncopées et des paternes de batterie plus agressives, le tout ponctué par des petits breaks de guitares qui agrémenteront parfaitement l’ensemble.
Dès « The Horde », le folk sera mis à l’honneur avec l’utilisation d’instruments ethniques qui finiront de vous présenter ce que sera la suite de l’écoute de Tales of Kreia.
Si Klym évolue le plus souvent dans les growls, il lui arrive d’utiliser un chant clair accompagné par des chœurs très représentatifs du folk. Puis, parfois, nous l’écouterons nous conter quelques mots tels un barde narrant les exploits d’une compagnie au travers de leurs différents périples.
Midgard me fait plus penser à un groupe nordique qu’à un groupe issu des terres de l’est de l’Europe.

Tantôt rapide et agressif comme « The Hunt », tantôt épique comme l’intro du titre « Black Widow », narratif telles les premières secondes de « Elven Blade », le groupe parvient à capter l’attention de l’auditeur tout au long des onze titres sans jamais donner une impression d’ennui ; un point très positif. Chaque titre possède son identité propre : mention spéciale au morceau « Dwarf King » et sa flatulence mémorable en intro qui colle parfaitement au personnage que nous présente le titre.

Un album aux multiples facettes ou growls et chants clairs se mêlent pour vous permettre de voyager à travers « Les contes de Kreia », les instruments ethniques utilisés tout au long de l’opus ainsi que la production de bonne qualité augmenteront l’intensité de l’aventure.

Un album intéressant qui plaira aux amateurs du genre.

Tracklist :

01. Necromancer (4:31)
02. The Horde (5:12)
03. Velmehazerun Dolian (5:15)
04. The Ring (4:34)
05. Dwarf King (3:51)
06. Keeper Of Freedom (3:57)
07. Reaper (3:30)
08. Elven Blade (5:23)
09. The Hunt (3:15)
10. Black Widow (4:15)
11. Ice Spirit (4:53)

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