Comme le nom de l’album l’indique, c’est un album de reprises que nous signe là le groupe de Chicago. Accompagné d’un petit groupes d’invités, Ministry et leur co-conspirators s’attaque donc aux bases du Rock reprenant à leur sauce les succès de la fin des 60’s et 70’s.

Et c’est donc sur un synthé très aérien que démarre cet album, et c’est évident qu’on est bien loin de la ballade bluesy des Rolling Stones, le tempo est toujours le même mais l’arrangement, la puissance de la batterie, les riffs de guitare, le chant sans concession et les choeurs nous rappellent assez rapidement à l’ordre, c’est un album de Ministry. Un pont rapide reprend le solo blues original dans une atmosphère onirique. Un morceau prometteur pour ce début d’album.
On arrive ensuite à Bang a Gong plus connu par le public européen sous le nom de Get it On. Guitare sursaturée et grosse voix viennent cueillir l’oreille, et sur la suite on retrouve la même recette que le premier morceau.
La couleur est donnée, Ministry reste Ministry quel que soit le morceau. Il est évident que cet album ne se prête pas spécialement à des recherches particulières ou bien à une complexité quelconque, les morceaux originaux sont efficaces, et cet album l’est aussi.
Je place un petit plus perso sur Black Betty que je trouve très réussie dans un style presque punk, plein de batterie, et un chant très speed et crade.
What a Wonderful World est une surprise au milieu de tout celà, commencant comme un morceau lent avec arrangements au piano et nappes de synthés et la voix de Jourgensen. Et c’est au milieu du morceau qu’Armstrong se met deux doigts dans une prise électrique, et que les enceintes explosent.

En bref c’est un album réussi qui est ce qu’il annonce sans détours. Ce n’est pas un album original mais c’est un bon album. Les morceaux choisis sont des morceaux connus et on se prend assez vite à la première écoute à se dire tiens mais celui là je le connais.

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