Line-up sur cet Album
- Gary Kelly : Guitares, Chant
- Steven André : Guitares
- Sébastien de Saint-Angel : Basse
- Camille Greneron : Batterie
Style:
Metal Alternatif / Heavy RockDate de sortie:
21 mai 2021Label:
Editions HurlantesNote du SoilChroniqueur (Jaymz) : 9/10
Il y a un mois, je n’aurais certainement pas chroniqué cet album, puisque je ne connaissais pas Molybaron. Un immense merci à Rock Hard pour cette découverte !
Élu album du mois pour le journal, c’est à ce jour, la découverte et la claque de l’année pour votre serviteur, ni plus, ni moins !
Le groupe mené par Gary Kelly, chanteur/guitariste et créé avec l’autre guitariste Steven André en 2015 propose un 2eme album sous forme de petite bombe de Metal alternatif. Les influences sont assez variées de leurs propres dires mais on reconnait SOAD (la basse très présente et certaines parties de chant sur « Animals » ou « Prosperity Gospel »), Muse bien sûr avec ce côté mélodique et la basse omniprésente comme sur les premiers Muse comme sur « Lighthouse », petit moment de calme dans la tempête, mais on citera aussi Metallica et ses riffs heavy thrash fonctionnent magnifiquement bien ou encore Mastodon voire Tool pour les aspects progressifs comme sur la magnifique « 24 hours », chanteur d’ Ugly Kid Joe, autre groupe inclassable…
La production est dantesque, la section rythmique composée de Sébastien de Saint-Angel à la basse et de Camille Greneron à la batterie est ultra percutante et très présente. Comment ne pas se lever de son siège sur les singles « Animals » (je chantonne ces là-là-là du pont depuis trois jours) ultra efficaces et d’une puissance sans faille, tout comme « Lucifer » et ses « White Noise ».
Et si « Lighthouse » & « Among the boys and the dead Flowers » se veulent des heavy ballades de qualité (la deuxième me rappelant un peu le « Spiders » de SOAD), où la qualité de Gary au chant est vraiment prenante, « Slave to the algorithm » qui dénonce les réseaux sociaux est une claque fracassante avec son riff mammouth, digne des meilleures de Mastodon, qui fait mal, très mal avec le solo qui va bien et puis on enchaine avec « Something for the Pain » toolesque mais accessible, et bougrement efficace !
L’album se termine sur « Ordinary Madness » et si ce The Mutiny peut paraître complètement fou par moment, il est loin d’être ordinaire. Il s’écoute d’une traite sans sourciller, sans se répéter car les quatre de Molybaron sont beaucoup trop fins pour cela, grâce c’est bien de la finesse qui se dégagé derrière cette puissance.
Un deuxième album qui enfonce le clou et devrait j’espère leur promettre un bel avenir et pour conclure en beauté, je vais me permettre de citer Stephan Birlouez d’Among the Living : « When a group combines efficiency, modernity and talent »…
Tracklist :
01 Animals
02 Lucifer
03 Amongst the Boys And The Dead Flowers
04 Prosperity Gospel
05 The Lighthouse
06 Slave to The Algorithm
07 Something for The Pain
08 The Hand That Feeds You
09 Twenty-Four Hours (Ft Whitfield Crane (Ugly Kid Joe)
10 Ordinary Madness
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