Line-up sur cet Album
Nader Sadek, Chant Rune Eriksen, guitare Steve Tucker, batterie Flo Mounier, batterie
Style:
Death MetalDate de sortie:
16 Mai 2011Label:
Season of MistNote de la Soilchroniqueuse (Gwenn): 4/10
La moutarde me monte au nez. Je me demande encore pourquoi je m’obstine à choisir des albums dont la dénomination comporte le terme « Black » à l’intérieur. Tu sais ce que je regrette, chez Varg Vikernes ? Son époque.
J’ai choisi pour poursuivre sur ma lignée « Black Metal »… le premier album de Nader Sadek, qui n’est autre que le graphiste du groupe Mayhem. Il a surtout travaillé dans le cadre de la tournée 2009 et apparemment, a vite souhaité prendre du recul pour forger son propre projet. Soit. Lisant le descriptif du truc, des termes comme Attila Csihar, Mayhem, Aura Noir… me font penser vaguement, hein… à du Black Metal. Bref, je regarde un peu sur Internet. Evidemment, on n’invente rien… et… je tombe sur des dizaines… et des dizaines… et des dizaines… de pages d’informations relatant de la sortie de ce majestueux album, qui va tout démolir sur son passage, un « monstre à dix têtes qui choquera l’esprit humain » j’ai lu quelque part quelque chose comme ça.
Pas UNE fois on ne mentionne une idée de style, une orientation musicale sur l’album à naître, sauf sur le site du label.
Je tombe également sur un vidéo-clip en effet… très « visuel », présence d’une guitare toute en chair humaine de laquelle sortent des choses indéterminées baignées de sang noir… sur un titre qui musicalement parlant… n’évoque pas grand-chose, « Nigredo in Necromance ». En même temps la liberté d’interprétation laissée au spectateur est telle que la musique… est vite oubliée. Vous verrez.
« Awakening » n’est autre qu’une intro globuleuse, sombre et organique, le son est si bon qu’on se laisse porter par son mystère. « Petrophilia » débute par un amas de guitares ultra rapides, des riffs impressionnants et une voix pas suffisamment naturelle à mon goût car le post traitement est trop fort, mais le résultat est tout de même écoutable, avec ses notes un peu dissonantes, on y retrouve les inspirations Mayhem, cela va sans dire. Les inspirations seulement, car la technique l’emporte sur le charme. De très bons riffs toutefois ! « Of This Flesh » part selon le même mode, ultra rapide, gros Death teinté de post traitement ultra abusé et branlettes de manche à l’appui, sans y enlever les difficultés techniques réalisées ici avec précision et propreté. Clean, trop clean. « Exhaust Capacitor », c’est juste un trou normand de quarante seconde d’effets quasi larsens, la suite de l’intro, en gros. « Soulless », gros Death bien fait également mais sans le truc qui fait que ça devient génial malgré de très bons passages notamment grâce à la mise en valeur des guitares dans la deuxième partie du morceau. « Rusted Skin » reprendra encore une fois les sonorités de l’intro sur cinquante secondes… ( ?!?). Puis « Mechanic idolatry », et à nouveau du gros Death qui ma foi, est tout à fait correct, encore une fois dans son interprétation. Plus lourd que les précédents, il n’en reste pas moins classique, mais intéressant. « Sullfer », même tonalité, même rapidité. La batterie se fait quasi Black et on retrouve là dedans quelques alliages tirés de Mayhem. De très loin, hein, mais on les perçoit.
On termine avec le titre à partir duquel est réalisée la vidéo, sans chant, et sans moyen de transport non plus vers quelque chose de réellement transcendant. C’est toutefois le titre que je préfère, mais ça c’est encore une fois, une affaire de goûts.
Bon, j’ai dû répéter trois fois l’expression « gros Death », on a donc un album donc la pub se fait un peu « énorme » pour quelque chose de bien réalisé, certes, mais je ne sais si les amateurs de Death et de Death technique me suivront, ça n’est pas non plus… le petit Jésus en string.
Site officiel: http://www.nadersadek.com/
1 Commentaire sur “Nader Sadek – In The Flesh”
Posté: 17th Mai 2011 vers 9 h 28 min
album death de l’année avec hate eternal et origin. point barre 8.5/10
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