Note du SoilChroniqueur (Ascirias) : 8.5/10

Les anglais actifs depuis 2013 nous offrent ici leur premier album. Réputés pour leur shows scéniques, voyons ce que le groupe à dans le ventre avec Ar-Caosaji .
Après une intro incantatoire, l’album débute avec « Vindictive Malice ». Pas de tromperie sur la marchandise, le groupe nous sert un black simple et efficace.
Un black qui va puiser ses racines dans la scène extrême scandinave des nineties.
Une musique pesante et sombre où se mêlent à la perfection les riffs incisifs et les mélodies que vous n’aurez aucun mal à garder en tête, une batterie qui n’aura de cesse de marteler à un rythme effréné toute la violence du groupe.

La voix blasphématrice de Rimmon, haineuse, retentit pour vous glacer le sang : une voix contribuant grandement à l’identité du groupe, qui sait aussi apporter une touche plus calme à certains de ses titres.
Ecoutez « Misanthropic Division », un morceau sur lequel la guitare acoustique sera mise en avant, à peine soutenue par la batterie et la basse.
Des hurlements viendront se rajouter à cette atmosphère malsaine, tandis que Rimmon sortira de son registre pour conter les quelques paroles qui agrémentent cette piste.

On reviendra à une rythmique plus classique sur le titre « Temple Of Glorious Indulgence », classique et efficace : pas d’artifice, vous pourrez savourer la maîtrise dont fait preuve chaque membre du combo.
Comme je vous l’ai exposé au début de cette chronique, le groupe est réputé pour ses shows et force est de constater que l’album est du même niveau : puissant et redoutable.

Le groupe nous offre un beau retour aux sources du black scandinave, parfaitement exécuté avec une production qui rend hommage aux grands de ce style prouvant que Raw ne veut pas dire inaudible.
Ne passez pas à côté de cet opus.

Tracklist :

1. Teloch (4:41)
2. Vindictive Malice (5:14)
3. 9 mm (5:42)
4. A Blast Of Steel (4:56)
5. Misanthropic Division (2:45)
6. Temple Of Glorious Indulgence (5:24)
7. Torturous Lords Of Sheol (4:52)
8. Nightfall Of Blackstorm (4:24)
9. World Annihilation (5:15)

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