Line-up sur cet Album
Emilio - Chant Khalvst ov Mhurn - Claviers, programmations Nikolay - Guitares, Basse, Claviers.
Style:
Doom / Death MetalDate de sortie:
08 novembre 2014Label:
Xtreem MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 6,5/10
Groupe hispano-suédois formé en 2013, Nangilima a déjà sorti la bagatelle de trois singles et voilà le premier album.
A l’instar de FamishGod, Nangilima évolue dans une sphère (Funeral) Doom / Death mélancolique au possible et d’une beauté forte, un peu dans la lignée des premiers Anathema, comme semble vouloir le montrer l’artwork, ou du tout premier Paradise Lost dans une version encore plus sombre.
Certes, Nangilima ne fait pas dans l’originalité en matière de Funeral Doom, mais il le fait bien.
Et d’une façon moins sombre que la majorité des groupes officiant dans le même registre.
Le chant d’Emilio est profond, caverneux à souhait et se fond parfaitement dans l’ensemble.
Les curiosités, si tant est qu’elle en soient, de cet album sont l’intro et l’outro, deux intitulés en français, instrumentaux planants au piano contrastant assez avec les quatre longs titres s’étirant entre huit et neuf minutes et demi.
Lorsque « Stain Of A Broken Life » débute, le ton est donné : rythmique pachydermique, riffs lourds et désespérés, chant guttural et caverneux, clavier omniprésent.
Un piano apportera une touche solennelle à l’ensemble en donnant un souffle gothique au morceau dans lequel aucun des gimmicks du Doom ne nous sera épargné : riff répétitif à l’infini, refrain répété à l’envi, petits sons de glas, clavier impalpable mais bien présent, un chant qui suit à la note près le thème des instruments…
Et ce même schéma revient pour un « Crimson Shroud » de toute beauté. La force de Nangilima vient du fait qu’ils ont su travailler les arrangements de sorte que chaque titre possède sa propre force émotionnelle.
Là où certains groupes de Doom arrivent à être chiants dès le deuxième titre, Nangilima tient l’auditeur en haleine pendant toute la durée des 42 minutes de cet album.
Encore plus écrasant, « The Link Of Reminiscence » nous brise vicieusement à grand renfort de rythmiques extrêmement lentes et seuls quelques petits breaks comme les courtes narrations offertes avec parcimonie ouvrent un petit coin de lumière à un morceau d’une opacité angoissante.
Et ce ne sont pas avec les quasi dix minutes de « The dark matter » que les choses vont s’éclairer.
Entre l’intro oppressante, le passage lent au piano qui le suit et l’enchaînement des riffs encore une fois d’une extrême lourdeur, tout est fait pour que l’auditeur se retrouve dans une forme de claustrophobie angoissante.
Les break plus Heavy, pendant lesquels on a peur que le batteur se trouve en pleine tachycardie, ne sont là que pour donner un quelconque espoir de clarté à l’auditeur mais c’est peine perdue : Nangilima se complait à l’enfermer dans ses propres angoisses à l’intérieur de ténèbres desquelles il sera difficile de sortir.
Et en cela, « The Dark Matter » est une œuvre forte.
Suicidaires, claustrophobes et autres dépressifs s’abstenir !
1. Chemin vers le néant (Intro) (Instrumental) (3:03)
2. Stain Of A Broken Life (7:55)
3. Crimson Shroud (9:18)
4. The Link Of Reminiscence (8:07)
5. The Dark Matter (9:48)
6. Éternel sommeil (Outro) (Instrumental) (4:17)
Site officiel : http://nangilimadoom.wix.com/nangilima
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BandCamp : http://nangilimadoom.bandcamp.com/
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