Line-up sur cet Album
- Uinona Raider - Batterie, Choeurs
- Potowotominimak - Chant
- Gatto Panceri 666 - Basse, Choeurs
- Mohammed Abdul - Guitares, Claviers
- Baffo - Chant additionnel
Guest : Fabio Lione - Chant sur 2
Style:
Power MetalDate de sortie:
9 Novembre 2018Label:
Audioglobe/Dooweet AgencyNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Ils se moquent de tout ! Déjà rien que leur nom, pastiche à Manowar sur lequel ils ont rajouté “of Steel” pour se foutre de la gueule de leurs compatriotes de Rhapsody qui ont rajouté “of Fire” sur leur nom !
Non, ils ne respectent rien, tout est dérision, autodérision, délire total, mais avec un talent, tant individuel qu’en groupe, bien réel ! Parce que si les mecs ne se prennent pas au sérieux de la première à la dernière seconde de ce quatrième album après Others Bands play, Nanowar gay! (2005), Into gay Pride ride (2010) et A Knight at the Opera (2014), musicalement, c’est du lourd !
Power Metal, de préférence au tempo enlevé, à l’attitude on-ne-peut plus kitsch, il ne se passe pas une minute sans qu’on ne se dise “putain c’est bon” entre deux “putain mais ce qu’ils sont cons” !
Les Spinal Tap du Heavy/Speed Metal Italien se la jouent tantôt Judas Priest, Blind Guardian, Hammerfall, Helloween ou Gloryhammer avec le côté fun et happy d’un Freedom Call tombé dans la marmite d’une potion magique regroupant tous les pires sketch d’un Jean Roucas qui donnerait des leçons d’humour à Benny Hill au chapitre Wayne’s World !
Groupe parodique ? Totalement ! Mais capable de nous coller de véritables claques tout au long d’un album de presque une heure : encore une fois, musicalement, c’est carré, costaud, puissant !
Avec des paroles d’un humour à faire passer Kev Adams pour un dramaturge philosophique, Nanowar of Steel s’y entend pour nous pondre des morceaux efficaces, parfois poignants (comme le septième morceau dont je vous laisse découvrir l’intitulé), mais dès l’instant où on lit/comprend les paroles, on se pisserait presque dessus de rire ! Capable de pondre des lyrics dignes des pires nanars (of Steel, qu’on vous dit !) que le cinéma a pu nous engendrer sur des compositions à la théâtralité la plus burlesque, le groupe continue de nous pondre des albums à l’énergie positive bien réelle au second, troisième voire quatrième degré le moins subtil possible !
Niveau musique, Nanowar of Steel ne fait pas dans la dentelle… Niveau humour non plus, d’ailleurs… Références à des albums classiques du heavy metal dans les intitulés, références musicales classiques dans les morceaux, visuel kitsch au possible, second degré et délires au programme : et ils se permettent même le luxe d’avoir Fabio Lione himself en guest sur “Barbie, MILF Princess of the Twilight” qui débute l’album de façon magistrale !
Comme le dirait notre Wilhelm préféré, un album à écouter comme on regarde une vieille comédie parodique en riant sur les vannes les plus pourries de l’histoire de l’humour ! [NdWvG : je valide totalement le groupe, l’idée, le fond et la forme, pour ce groupe que j’avais découvert dans leur premier album grâce à ce morceau au titre référencé et « plus c’est con, plus c’est bon » intitulé « 166, the Number of the Bitch » magnifiquement parodié de la version originale d’Iron Maiden ! #Sealofapproval]
Tracklist :
1. Declination (1:13)
2. Barbie, MILF Princess of the Twilight (5:15)
3. The Call of Cthulhu (4:30)
4. Heavy Metal Kibbles (3:28)
5. Il maestro Myagi di Pino (0:41)
6. L’opelatole ecologico (4:09)
7. Images and Swords (0:55)
8. In the Sky (3:31)
9. …and then I noticed that she was a gargoyle (4:59)
10. Tooth Fairy (4:58)
11. Vegan Velociraptor (4:33)
12. Another Drill in the Wall (0:31)
13. Ironmonger (The Copier of the seven Keys) (4:59)
14. Bum Voyage (0:33)
15. Uranus (4:14)
16. The Crown and the Onion Ring (0:51)
17. The Quest for Carrefour (5:19)
18. Hail to Liechtenstein (5:05)
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