Ahhhh En voila un groupe productif ! Napalm Death, c’est un album tous les 2 ans, voire tout les 3 ans, et chaque fois, c’est un album rempli à ras bord de bon (Grind ???) Death Metal. Grind ? Bah oui ! Napalm Death c’est quand même l’un des pères fondateurs du Grind mine de rien. Mais voila, depuis 2/3 albums, la bande à Shane évolue énormément et aujourd’hui on a plutôt à faire face à du Death Metal bien gras qu’a du Grind 100% comme avant.
De Grind, la formation anglaise n’en garde plus que la vitesse d’exécution et les lyrics toujours aussi revendicatifs (en gros, le monde est pourri, on se fait manipuler (et on vend nos cds héhé)) Les titres sont donc assez longs pour du Death (autour des 3 minutes) et aucun temps morts ne parcourt ce missile que Napalm Death lâche en janvier. Quelques titres restent cependant plus « anecdotiques » quand l’effet de la baffe est déjà passé (Fallacy Domination)
En 50 minutes, Napalm Death résume à lui seul une tempête atomique, ça va vite, très vite. Les blasts sont de sortie (Diktat, un titre vraiment bon !) Barney à sûrement du tourner à autre chose qu’à l’eau pour pouvoir arriver à sortir de tels « hurlements » de ses cordes vocales. Je n’ai jamais eu la chance d’assister à un concert de Napalm Death, donc je me demande s’il serait capable de reproduire ses exploits sur scène pendant 1H30.

Autre gros atouts de la formation, le SON qui dépote vraiment ici. Il est GRAS, EFFICACE, AUDIBLE. Bref, parfait. La pochette, quant à elle nous propose (je vais y aller de mon interprétation foireuse) un humain enchaîné aux rouages du temps et à l’esclavagisme (d’où le rapport au titre, vous suivez ??…)

Encore un coup d’épée mortelle de la part de Napalm Death qui confirme qu’il est toujours au top et prêt à en découdre avec la société actuelle. Un achat obligatoire pour les fans à Napalm Death. Un achat obligatoire pour les autres aussi…

Kryon