Line-up sur cet Album


Shane Embury - Basse / Mark "Barney" Greenway - Chant / Mitch Harris - Guitares, Chant /Danny Herrera - Batterie.

Style:

Napalm Death metal

Date de sortie:

18 septembre 2020

Label:

Century Media Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Quand on dit “Napalm Death”, on sait de suite à quoi on va avoir droit, non ?
L’an prochain, ils fêteront leur 40 ans d’existence, ce n’est pas rien pour un groupe de metal qui a toujours poussé l’extrême à son paroxysme.
Donc un nouveau Napalm Death, avant même de l’avoir écouté, on sait qu’on va se prendre une grosse dose de brutalité dans les oreilles, toujours emmenée par les riffs assassins de Mitch Harris, par la section rythmique qui n’a jamais réussi à se soigner de ses crises d’épilepsie, et d’un Barney au chant qui hurle ses violencetés avec une rage jamais estompée, en courant l’équivalent d’un marathon en concert avec ses éternels soubresauts qui ne le quittent jamais.
Oui, faut bien l’admettre : quand on est photographe de concert, shooter Barney est un sport de haut niveau.

Bref, musicalement, Napalm Death, ça reste Napalm Death.
Rien de surprenant sinon le fait qu’ils continuent de nous poutrer la tronche de la première à la dernière seconde, album après album.

Pas de temps morts, même entre les morceaux !
Throes of Joy in the Jaws of Defeatism” ne dérogera pas à la règle que le groupe s’est fixée depuis un Scum qui date déjà de 1987.
Bien sur, le punk hardcore / crust des débuts a fait place à un grind / death metal des plus efficaces, mais les quatre anglais n’ont rien calmé dans l’intervalle.
De la première seconde de “Fuck the Factoid” à la dernière de la reprise de Rudimentary Peni “Blissful myth”, c’est de l’ultra violence musicale avec cette éternelle dénonciation de tout ce que nos politiques ont d’aberrant !
Et la liste serait longue s’ils devaient parler de tout ce qui les fout en rogne.

Mais Napalm Death a toujours une petite surprise à nous balancer entre quelques titres dont ils ont le secret : ainsi on se retrouve avec des plus industriels “Joie de ne Pas Vivre” avec son chant plus chuchoté sur une basse omniprésente, “Invigorating Clutch” plus mystérieux au mid-tempo inquiétant voire le carrément flippant “A Bellyful of Salt and Spleen” plus bruitiste.
Et tant qu’à faire, pourquoi ne pas proposer un bon vieux punk / hardcore avec “Amoral” à la sauce Napalm Death ?

Et dans la foulée, la version digibook nous propose trois bonus dont deux reprises bien senties comme un “Blissful myth” des anarcho / (dark) punk anglais de Rusimentari Peni (qui ont sévi au début des années 80) et qui se veut un bel hommage punkoïde, et la plus surprenante “White kross” des légendaires noisy rock de Sonic Youth transformée en véritable pépite bruitiste pour l’occasion.

Bref, un nouveau Napalm Death qui prouve une fois de plus qu’ils n’ont de leçon de brutalité à prendre de personne !
La poutrerie ultime de cette fin d’année !

PS : Hep hep Century Media, si tu pouvais nous envoyer tes sorties comme d’habitude, ce serait sympa de ne pas avoir à chroniquer – une fois ne sera pas coutume – nos achats personnels !!! Parce que bon, Napalm Death, quoi !

Tracklist :

1. Fuck the Factoid (2:27)
2. Backlash Just Because (2:56)
3. That Curse of Being in Thrall (3:36)
4. Contagion (4:05)
5. Joie de ne pas vivre (2:28)
6. Invigorating Clutch (4:05)
7. Zero Gravitas Chamber (4:03)
8. Fluxing of the Muscle (4:33)
9. Amoral (3:05)
10. Throes of Joy in the Jaws of Defeatism (2:55)
11. Acting in Gouged Faith (3:37)
12. Feral Carve-Up (bonus) (2:49)
13. A Bellyful of Salt and Spleen (4:36)
14. White Kross (reprise Sonic Youth) (bonus) (4:06)
15. Blissful Myth (reprise Rudimentary Peni) (bonus) (1:52)

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