Nashville pussy est un groupe de hard rock américain formé en 1996. Le groupe est composé d’un chanteur Blaine Cartwright, d’un batteur Jeremy Thompson, d’une guitariste montée sur ressort Ruyter Suys et d’une bassiste Karen Cuda, arrivée en 2004 après quelques petits soucis de bassiste (trois changements). C’est donc pour cette merveilleuse bassiste son premier album au sein du groupe.

Premier abord de l’album avec la pochette : très belle, on y voit tous les membres du groupe, et pas que les filles, bien qu’elles tiennent une place de valeur… comment ca, une pochette avec des nana ça fait vendre ? On imagine déjà le style du groupe, un hard rock déjanté avec un côté un peu macho dans les textes…

On se met alors à écouter le cd, et la première chanson « Pussy time  » nous met tout de suite dans le bain : après une très brève intro de flipper, on commence avec du vrai hard rock, go go go… un côté rock n roll bien puissant, des refrains repris en chœur par les deux gonzesses de la bande. Deuxième chanson « come on come « , même recette, une chanson très tirée rock n roll , on se surprend même à chanter le fuck yeah du refrain. Les chansons suivantes restent dans le même esprit en parlant de femmes, d’alcool,…

Petit aparté pour « hate and wiskey » qui est la chanson la plus calme du groupe, mais qui reste bien loin des ballades, représentant à la perfection l’état dans lequel on peut être après avoir éclusé une bonne dose de jack… Un rythme donné par une alliance batterie/basse qui reste le même tout au long de l’album, marquant un tempo plus rock’n roll que hard rock, une guitariste survoltée qui part en vrille à chaque solo comme les plus grands adeptes de heavy, un chanteur poussant au maximum sa voix qui respire les clopes, la bière et le whisky, un duo de chanteuses pour les refrains très plaisants pour les oreilles, rajoutant une dose de rock’n roll et d’esprit déluré dans la musique. Une voix qui d’ailleurs sur certaines chansons nous fait penser à du Alice Cooper période thrash…

En conclusion, cette album est indispensable à tous fan de vieux hard rock ; Nashville Pussy est un mélange des chansons Motorhead et de Girlschool. « Un soir de cuite, j’ai pris ma gratte, et j’ai chanté dans un bar histoire de draguer les gonzesses présentes sur place. C’est de cette façon que c’est album a été enregistré ». Très entrainant et motivant, un grand plaisir à écouter. Un album à la fois rock’n roll/hard rock et heavy. S’il était sorti début 80 ce serait le chainon manquant faisant passer le hard rock au heavy, comme beaucoup de classiques (Cooper, Judas Priest , Motorhead,…)

Celtikwar